Le palmarès des Lycées en Loir et Cher. Réalité ou trompe l’œil ?
Le bilan de réussite des lycées a été publié cette semaine par le ministère de l’Education. Le ministère et les journalistes rappellent bien sûr que ce n’est pas un « palmarès » et qu’il convient de pondérer, de compenser les résultats bruts avec la notion de « valeur ajoutée ». Pourquoi pas ? Mais c’est tout de même bizarre de procéder ainsi, comme pour les chiffres de la délinquance annoncés par le Ministère de l’Intérieur. On a le sentiment d’être trompé.
Est-ce parce que les meilleurs classés sont des établissements privés dans la plupart des académies ? Est-ce parce l’on veut à tour prix condamner tout esprit d’émulation en matière éducative ? Est-ce parce un tel classement, à moyen terme, modifierait et risquerait de supprimer la sacro-sainte carte scolaire ? Est-ce parce que le bilan comparatif impliquerait davantage les parents, en connaissance de cause dans le choix de l’établissement ? Sans aucun doute.
Mais les faits sont têtus, on constate à Blois un taux de réussite au bac de 100 % pour Sainte-Marie, de 99 % pour Notre-Dame-des-Aydes, et les deux premières places de l’académie Orléans-Tours dans cette catégorie. Autant dire que les établissements privés blésois se distinguent dans ce classement.
Au lieu de chercher des coefficients pondérateurs qui tripatouillent les chiffres, les spécialistes de l’enseignement devraient contacter les établissements privés pour tenter de comprendre comment ils ont obtenu ces bonnes places. Car la continuité du cursus d’un élève de la seconde au bac n’explique pas tout.
Le succès du privé, malgré des moyens matériels et pédagogiques beaucoup moins importants est dû, entre autres, au lien qui existe entre les familles et l’établissement. Les familles savent pourquoi elles ont mis leur enfant dans tel ou tel lycée et pas dans tel autre. Ces établissements privés proposent un suivi personnalisé que le public n’offre généralement pas, sauf dans les classes prépas. Les internats sont plus courants dans le privé, ce qui est le signe d’une adéquation entre l’offre et la demande et la capacité à la remédiation. Le contrôle des absences y est rigoureux. Enfin, les professeurs du privé sont choisis par le directeur, ce qui permet une plus grande homogénéité du corps professoral. Sans compter que les grèves y sont moins nombreuses. Nous sommes persuadés que dès que ces principes seront appliqués dans le public ce dernier atteindra les mêmes résultats que le privé sans coefficient de « valeur ajoutée ».
sûr que ça n’a rien à voir avec les classes type « genre » et « diversité »
cqfd l èmulation se fait par le haut dans le privè et on est fière des rèsultats obtenus.
Oui nous avons fait notre scolarité dans le privé et venons d’y inscrire nos deux filles. On doit aussi ajouter la qualité de la relation qui existe entre le personnel de la direction et les parents, ainsi, qu’il faut bien le dire, d’un certain « respect du client » qui oblige les équipes pédagogiques à tenir leurs engagements.