Analyse, Éducation, National

0/20 pour Hamon

20 sur 20L’école est malade, Hamon veut casser le thermomètre !
Benoît Hamon, le nouveau ministre de l’Education dite nationale n’en rate pas une. Chaque jour, il lui faut trouver une nouvelle manière de plomber son ministère et la mission qui lui est confiée, à savoir l’instruction publique.

Hier, à Blois, il nous imposait les rythmes scolaires, inutiles et coûteux, aujourd’hui, à Paris, en digne fils de Freinet ou du plan communiste Langevin Wallon, il veut supprimer les notes.
L’objectif affiché est d’en finir avec les prétendues « notes sanctions » qui engendreraient du découragement et contribueraient à l’échec scolaire. Certes, ce n’est pas nouveau, cela fait des décennies que les pédagogistes soixante-huitards,  que Yann Bourseguin aime tant à Blois, tentent de les supprimer et de transformer les établissements scolaires en « lieux de vie » et non en lieux de travail et de culture.
Ce que ces charlatans -ils parlent beaucoup de pédagogie et enseignent peu- ne voient pas, c’est le champ de ruines de notre Ecole. Ils ne veulent pas voir non plus que là où la réussite s’affiche c’est là où des méthodes opposées ont été appliquées.
La « note » en classe ne porte pas de jugement, pas plus que le thermomètre face à la maladie. Elle fait le point, pas davantage. Ces fanatiques de l’égalité ne voient pas les ravages de leurs théories : aucune tête ne doit dépasser, on coupe. A moins qu’ils ne règlent un compte intime avec l’Ecole ou l’Université qui n’aurait pas reconnu leurs compétences, comme ce peut être le cas de Vincent Peillon, Christine Taubira ou… Benoît Hamon qui sont montés plus par leurs relations que leurs mérites universitaires.
Pour notre part, nous avons confiance dans le corps professoral, lequel sait motiver sa notation, dans un climat de confiance afin « d’élever » son « élève » vers les sommets de la connaissance, de la compréhension du monde et de la vie.
S’il est vrai que certains enfants ont pu souffrir d’une mauvaise note, on n’oubliera pas non plus ceux qui ont été motivés par une note, pas forcément excellente mais à la hausse, signe tangible d’un travail et d’un effort apprécié par le maître.En ce mois de juin 2014, on peut s’étonner que les mots tels que « excellence, sélection, motivation, récompense, compétition, élite, entraînement, exercice, solidarité et… élimination » soient au cœur de ce qui se passe dans le monde du football qu’on nous impose au forceps depuis le Brésil. Quelqu’un nous ment, le foot ou le ministre. J’ai mon idée sur la réponse.

Miguel de Peyrecave
Agrégé de l’Université (er)

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Fédération Départementale du Front National de Loir et Cher

Une réponse à “0/20 pour Hamon”

  1. Le 25 juin 2014 à 8:22 Franky37 a répondu avec... #

    Ah ! L’esprit de compétition à la française : vaste programme ! On donne la préférence à la médiocrité alors qu’il faudrait rechercher l’excellence.
    Le bon ou l’excellent (quelle grossièreté) élève n’aura plus qu’à se dire que pour entrer dans la « normalité » il lui faudra baisser de niveau. Ainsi son camarade le cancre ne sera plus « stigmatisé ».

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