Blois, Société Précédent Suivant

Conseil municipal : pour les socialistes, l’idéologie passe avant l’intérêt de l’enfant

La venue du premier ministre a relancé la réforme des rythmes scolaires, une réforme qui ne tient pas compte des résultats en baisse de l’école en France selon les critères internationaux PISA .
Cette mesurette permet de cacher ces faiblesses chroniques et de laisser croire que le gouvernement agit. Bien sûr, le FN a souligné les carences pédagogiques liées à l’apprentissage de la lecture avec la méthode globale, la disparition des exercices de mémoire et de la chronologie en histoire -quand il y en a – la diffusion de la théorie du genre avec la promotion d’une homosexualité militante.
A ce propos, Yann Bourseguin (PS) a même parlé de « fantasme » alors que c’est la réalité des nouveaux programmes, lancés, il faut le dire en premier par l’UMP, Luc Chatel.

On notera au passage que la Ville collabore au fichage/contrôle des familles qui instruisent elles-mêmes leurs enfants à la maison puisque Blois participe aux enquêtes sociales sur ces familles que l’Etat soupçonne de sortir du formatage éducatif (191). Pour le PS, l’enfant doit être formaté, contrôlé par l’Etat et certains finissent par penser que l’éducation fait partie des fonctions régaliennes de l’Etat alors qu’il n’en est rien.
Il faut savoir que cette réforme des rythmes scolaires va coûter de 313 000 à 405 000 euros. Quand on sait que les projections sont toujours dépassées par la réalité, ce sera sans doute davantage. A noter que les écoles privées ne sont pas tenues de l’appliquer. Aucune ne l’applique à Blois. C’est bien la preuve qu’elle est, soit inutile, soit mauvaise. Quand on sait que les écoles, collèges ou lycées privés sont les meilleurs de la ville, on ferait mieux de les imiter pour obtenir les mêmes résultats.

Délibération n° 2014-196: Mise en œuvre des rythmes scolaires – PedT (projet éducatif territorial) et sollicitation du fonds d’amorçage. 

Réaction de Mathilde Paris (Groupe Front National ) 

Monsieur le Maire, mes chers collègues,

Si nous sommes convaincus de la nécessité en France d’une réforme profonde du système éducatif actuel, dont il faut reconnaître l’échec, la réforme des rythmes scolaires proposée n’est malheureusement qu’une mesurette, incapable à elle seule de résoudre les problèmes de fond.
Il aurait fallu s’inspirer jusqu’au bout des modèles d’autres pays européens ou des États-Unis en matière de rythmes scolaires.
En effet, les enfants y ont classe uniquement le matin, sur 5 jours et en tout début d’après-midi, ce qui leur permet de finir l’école au plus tard à 15h00. Les écoliers Blésois auront désormais aussi classe le mercredi mais ils finiront seulement à 16h00 au lieu de 16h30, soit 30 minutes plus tôt au final.
En tout état de cause, cette réforme ne doit pas occulter la réalité des faits : le pédagogisme à tout prix prôné par l’Éducation nationale a eu pour résultat l’échec de l’apprentissage des savoirs fondamentaux. Lorsque l’on attend des enfants qu’ils découvrent tout d’eux-mêmes, cela a pour conséquence de ralentir dramatiquement l’accès aux savoirs et de semer la confusion entre la représentation qu’ils peuvent se faire d’une réalité et sa réalité intrinsèque.
Comment ne pas dénoncer le même procédé employé par l’Éducation nationale, qui sous prétexte de vouloir combattre les inégalités hommes – femmes, imposera à la rentrée les ABC de l’égalité à nos enfants.
Ceux-ci ont pour fondement l’idéologie du genre qui dissocie l’unité fondamentale entre le sexe d’un individu et son identité sexuelle, niant ainsi la complémentarité entre un homme et une femme, qui est la seule source de plénitude.
Une telle dissociation ne peut mener l’être humain qu’à son autodestruction.
Nous serons particulièrement attentifs à l’application qui en sera faite dans les écoles Blésoises et ne manquerons pas de dénoncer toute dérive.

 

 

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