Personne n’est au-dessus des lois
La Police vient d’arrêter le 28 juin 3 jeunes nomades qui avaient volé divers objets après avoir fracturé plusieurs véhicules. (la Nouvelle République du 2/7/14) L’affaire serait anodine si elle ne révélait pas plusieurs faiblesses de notre Justice.
En effet, les familles de ces voleuses étaient installées illégalement en bord de Loire à La Chaussée comme cela se fait de plus en plus et elles ont levé le camp en début de semaine après avoir été admonestées. Ce qui fait qu’elles pourront continuer leurs rapines sur un autre terrain de chasse sans être inquiétées.
On se demande quelle procédure a été adoptée pour des mineures qui sont sans domicile fixe. Viendront-elles se présenter devant le juge des enfants le 22 septembre prochain ? Dans le pire des cas pour se voir signifier un « rappel à la loi ». Et si elles ne se présentent pas, pensez-vous que la Police ou la Gendarmerie perdront leur temps à les rechercher connaissant d’avance le résultat ?
C’est ce genre de fait divers qui empoisonne la vie de nos compatriotes, lesquels finissent par être exaspérés et inquiets face à l’arrivée des dizaines de caravanes en période estivale. On les comprend !
défense de l’ortograffe chez les j’eunn
https://fr.news.yahoo.com/louis-sarkozy-d%C3%A9fend-papa-twitter-141815430.html
on dit merci à qui
http://www.fdesouche.com/483605-les-deputes-votent-le-gel-des-retraites-au-dela-de-1-200-euros
Les petits villages : une cible privilégiée
Une question se pose néanmoins: la plupart du temps, ce sont les petites communes qui sont ciblées par les gens du voyage. Pourquoi? Parce qu’ils sont plus rassurés en se plaçant, temporairement, dans l’illégalité que dans une légalité tatillonne! Autrement dit: ils ont parfaitement compris cette subtilité française qui consiste à ne rien demander, de peur de créer des « incidents », à des gens qui se placent volontairement en dehors de la loi! On vous explique :
Les communes de moins de 5000 habitants n’ont aucune obligation légale d’aménager une aire d’accueil. Or, il suffit de consulter la rubrique des faits divers pour constater que, très souvent, les gens du voyage n’hésitent pas à venir planter illégalement leurs campements dans des villages qui n’ont pourtant rien demandé à personne. Voici deux exemples significatifs.
à Fourques une année (village du Gard qui compte 3000 habitants), des « caravaniers » ont envahi le terrain de rugby. Dans l’édition locale du journal « La Provence », le maire, Gilles Dumas, a rapporté que dialoguer avec eux était impossible: