Délinquance, Immigration, Loir et Cher Précédent Suivant

Stigmatisation ? Non, ce sont les faits, et les faits sont têtus !

Le magasin Lidl d’Onzain… à deux pas de la Gendarmerie.
Deux Roms, Arnold et Bogdan Sincu, originaires de Roumanie volaient dans des magasins Lidl d’Ingré (Loiret), de Buxerolles, de Chauvigny (Vienne), d’Onzain, de Tours, Chambray, Saint-Cyr et La Riche. (la Nouvelle République 15/7/14) Interpellés le 9 juillet, ils ont été jugés en comparution immédiate et condamnés à quatre mois de prison ferme. Le Parquet est convaincu que ces deux frères appartiennent à un réseau. Il est évident que ces allées et venues entre Paris, Lyon et la région Centre ne peuvent se faire que dans le cadre d’un réseau rigoureusement organisé, juteux et indirectement soutenu par les associations immigrationnistes. Merci, l’Europe passoire !
De son côté, Kamel, installé à Blois, a plus de chance. Quoique soupçonné d’être impliqué dans un trafic de drogue, il a fait appel de l’ordonnance de rejet de mise en liberté. La Chambre de l’instruction d’Orléans lui a permis de sortir de prison malgré ses empreintes digitales restées sur un pain de cocaïne vendu dans un trafic de drogue. Il avait été incarcéré le 13 mars dernier après un vaste coup de filet de la Gendarmerie au cours duquel plusieurs dizaines de kilos de stupéfiants avaient été saisies ainsi que des armes, des véhicules et de grosses sommes d’argent en liquide. Notre Blog en avait déjà parlé.
L’enquête avait mis en évidence un trafic organisé par deux frères, Karim et Abdelsalam que Kamel rencontrait souvent. Notre Kamel les connaît bien car il fréquente la sandwicherie qu’ils ont ouverte dans la ZUP de Blois refaite à grands coups de millions d’euros mais dans le même état de non droit. Les enquêteurs le soupçonnent d’être avec un prénommé Jaouad, l’un des bras droit des frères qui dirigent le réseau. Pour des raisons de sécurité d’enquête, le Parquet a souhaité le maintien en détention mais la Chambre de l’Instruction ne l’a pas suivi.
Pour Kamel, qui se sent victime d’une machination, la ville de Blois « est carrément maudite ». Libre à lui de la quitter pour se refaire une vraie virginité ailleurs. Tout en restant à la disposition de la Justice, pour le cas où son implication serait démontrée avec une deuxième empreinte ou une trace ADN.
Avec toutes ces questions de drogue, les Blésois ont encore le droit de s’interroger sur l’origine et la composition de ces réseaux mafieux qui gangrènent notre ville et notre jeunesse. Jusqu’à quand ?

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