De la Quinière à la ZUP : la situation ne cesse de se dégrader.
Photo d’archives : voitures incendiées près de l’école Molière en mars 2014. Après cette nouvelle nuit de violences, les habitants sont exaspérés.
La Nouvelle République évoque une « chaude nuit à la ZUP ». En fait c’est dans le quartier de la Quinière que les violences ont commencé vers 20 heures samedi.
Tout a commencé par une bagarre « d’une extrême violence » selon un témoin, entre deux groupes rivaux rue Chateaubriand.
L’un des protagonistes, resté au sol, a été évacué par les pompiers, alors que les autres s’étaient éclipsés.
Curieusement, quelques heures plus tard, deux voitures en stationnement à proximité du lieu de la rixe, rue Beaumarchais, ont été incendiées. Elles appartenaient à Ozgür Eski, adjoint au maire de Blois, et à son épouse.
Tout cela sent le règlement de comptes. Nous en saurons peut-être davantage grâce à l’enquête policière… à condition que les policiers aient la possibilité de travailler librement.
Rappelons toutefois que le frère de l’élu blésois, Nezif Eski, citoyen français d’origine turque, a écopé de quatre ans de prison ferme pour avoir soutenu le DHKP-C, organisation d’extrême gauche turque d’idéologie marxiste-léniniste, notamment par un soutien idéologique, l’organisation de manifestations, la collecte de fonds.
Sans lien apparent avec les événements de la Quinière, deux autres voitures ont été incendiées dans la quartier Coty, rue Jean-Perrin, ainsi que plusieurs conteneurs à ordures.
Un embrasement qui n’est pas sans rappeler la situation qu’avait connu la ZUP dans les années 90, et qui démontre une fois de plus le double échec du Plan de Rénovation Urbaine (PRU).
En effet, Jack Lang puis Nicolas Perruchot avaient lancé ce plan ruineux en partant d’un postulat erroné, selon lequel l’urbanisme expliquerait la violence dans ces quartiers, qui en outre seraient « défavorisés ».
Or, 312 millions d’euros ont été engloutis dans cette transformation urbaine, et aucun quartier de Blois n’a jamais bénéficié d’autant de subventions et compté autant d’équipement publics, tous rénovés !
Mais cela ne change rien, et une ancienne habitante de Kennedy aujourd’hui relogée près de la Place Lorjou nous confirme que la situation est en train de s’y dégrader de la même manière.
Quant aux quartiers de la Quinière, des Allées et une partie de Cabochon, ils sont victimes du transfert massif de population lié aux démolitions de la ZUP.
Les habitants de ces quartiers sont plus qu’exaspérés, et le phénomène d’exode qu’avait connu la ZUP il y a quelques années est en train de se reproduire : appartements à vendre (mais à quel prix ?) commerces fermés.
Un habitant conclut dans la Nouvelle République : « le quartier s’est tellement dégradé que beaucoup n’ont plus qu’une envie : partir.«
Merci le PRU, merci à Lang, Perruchot et Gricourt, qui ont persisté et qui persistent dans l’erreur.
je suis en ce moment à la Quinière : toujours les mêmes, importés, bruyants, vulgaires à des heures pas possibles…..toujours le même lumpenprolétariat délinquant. Et la police n’intervient pas. Elle n’intervient jamais malgré le tapage sur fond de rap ou de musique orientale.
la seule solution une politique de pragmatisme et de fermeté
Une seule solution : le karcher, le vrai, pas l’ersatz de sarko !