Blois, Loir et Cher Précédent Suivant

Qui connait les compétences exactes d’Agglopolys?

Un argument jugé irrecevable pour le « B-A » est ressorti par Maurice Leroy pour l’allée de Coulanges, toute honte bue !
Le Conseil général et l’Office National des Forêts (ONF) ont signé jeudi dernier une convention sur l’entretien et l’exploitation de l’allée de Coulanges qui est empruntée quotidiennement par 3.000 automobilistes, dont les transports scolaires gérés par le Conseil général et les Bus de l’Agglo (la Nouvelle République du 30/8/14).
Dans un premier temps, l’ONF, propriétaire de cet axe routier, avant de fermer l’Allée à la circulation automobile, avait proposé à Agglopolys et au Conseil général de partager les frais en 3, au motif que les bus d’Agglopolys circulent sur cet axe. Etonnant !
Maurice Leroy est d’autant mieux placé pour savoir que cet argument n’était pas recevable que la région Centre avait tenté de faire participer le département aux travaux sur la ligne du « B-A », dont les scolaires sont les premiers usagers. Du coup François Bonneau en avait conclu le transport scolaire étant une compétence départementale, de Conseil général devait payer sa part.
Argument bien évidemment rejeté par le Département, arguant au contraire que la compétence ferroviaire revient à la Région.
Il est donc surprenant de voir Maurice Leroy reprendre cette idée pour l’allée de Coulanges au prétexte que quelques bus de l’Agglo l’empruntent… il est vrai que les caisses sont vides, et ce n’est la mauvaise foi qui risque d’étouffer le personnage !
D’ailleurs l’an dernier, le Conseil général avait « légué » à la ville de Blois l’entretien de l’avenue de Verdun et du Quai Saint Jean (ex RN 152). Quel sera l’impact à moyen terme sur le budget de la Ville, qui peine déjà à entretenir la voirie ? Notre question était alors restée sans réponse, mais nous n’étions pas encore au Conseil municipal. Nous y reviendrons.
Dans tous les cas avec cette affaire nous sommes confrontés une fois de plus au manque de clarté des compétences et des obligations des collectivités locales, départementales ou régionales. Un flou qui rend service aux politiciens en période de vaches grasses mais dont ils se défaussent en périodes de vaches maigres. Il est évident qu’avant de supprimer ou de créer une collectivité il conviendrait de déterminer clairement ses compétences, sans la moindre ambigüité.
Elle illustre parfaitement ce qui pourrait se passer demain avec la disparition des départements, souhaitée par l’UMPS.

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