Éducation, Loir et Cher Précédent Suivant

Rythmes scolaires et théorie du genre : «en avant, marche ! Et que je ne voie qu’une tête, sinon… ! »

Le nouveau ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem se déclare intransigeante dans l’application de la réforme des rythmes scolaires de ses prédécesseurs, alors que cette réforme est  rejetée par 60% des Français.
En Loir et Cher, de nombreuses communes, parents en tête, (la Nouvelle République du 30/8/14) comme Fresnes, Fougères ou Contres contestent cette réforme. A Merris, dans le Nord, des parents ont créé un collectif pour boycotter les cours du mercredi matin. Ils estiment en effet que la semaine à quatre jours et demi est une aberration pour les enfants. Pareil pour Marseille !
Au-delà de cette réforme contestable et coûteuse, c’est la volonté de régenter par l’Etat tout le domaine de l’instruction, des horaires aux programmes, sans l’avis des parents, premiers éducateurs, qui est à remettre en cause. On observe d’ailleurs que lorsqu’il s’agit de donner de la souplesse à la décision socialiste de contrôler les loyers à Paris, Lille ou Grenoble, le gouvernement sait trouver des accommodements. Copinage ou souplesse ?
Au secours, mai 68 revient !
Il faut noter que le nouveau ministre est une admiratrice du pédagogue Christian Maurel (voir le site de Najat Vallaud-Belkacem en date du 2 février 2011) pour qui l’éducation consiste à sortir de la place qui vous a été assignée par les conditions sociales, les appartenances culturelles ou le genre (dont on nous dit qu’il n’existerait pas…). Obligatoire et imposé par le maître, ce décalage suppose, pour Monsieur Maurel et son admiratrice, la mise en oeuvre d’une pédagogie de la transgression, c’est-à-dire tout le contraire de l’acte éducatif consensuel qui va du professeur vers l’élève, de celui qui sait vers celui qui ne sait pas encore.
Pour Najat Vallaud-Belkacem et Christian Maurel, l’éducation est un processus d’autorisation à dire et à faire ce qui était préalablement interdit. Une infraction devenue légitime, un délit attendu et souhaité par le maître, une maïeutique qui ne peut que déboucher sur une pratique du conflit. Au secours, elle revient en 2014 aux pédagogistes de mai 68 !
Si la rentrée 2014 se fait sous ces auspices conflictuels approuvés par le ministre, l’école ne sera pas le havre de paix indispensable à l’acquisition des connaissances et des compétences de nos chères têtes blondes. On souhaite bien du plaisir aux maîtres qui, avec de telles méthodes, auront du mal à gérer leurs élèves et leurs rythmes scolaires. Nous, nous disons, « non »à ce ministre de transition dont nous ne contestons pas la licence en droit mais le parcours politique de permanent du PS.

A propos de fn41

Fédération Départementale du Front National de Loir et Cher

Voir tous les articles de fn41 →