Canton de Chambord : un charcutage contesté.
Le charcutage des cantons s’inscrit dans l’imbroglio de la réforme territoriale : absurde et inefficace.
Nous avons régulièrement dénoncé ici l’absurdité du charcutage des cantons imaginé par les socialistes, non sans arrières-pensées politiciennes.
C’est ainsi que le canton de Contres a tout simplement disparu, et la ville de Contres se trouve rattachée au canton de Montrichard. Il semble d’ailleurs que dans ce cas le découpage ne semble pas gêner Maurice Leroy…
De même Theillay se voit rattaché à Selles-sur Cher, pendant que le canton de Salbris fusionne avec Lamotte-Beuvron, tout en étant rattaché au « Bassin de vie » de… Vierzon !
Mais le nouveau canton dit de « Chambord » est loin de faire l’unanimité. Les maires de Montrieux et La Ferté-Beauharnais ont saisi le Conseil d’État (la Nouvelle République du 21/10/2014).
Outre la taille du canton, dont la population dépasse de 30% celle du canton de Romorantin, les requérants contestent le choix de Chambord, 170 habitants, comme bureau centralisateur. Et dire que certains voulaient supprimer la commune de Chambord, en la fusionnant avec Saint Dyé !
On nage en plein incohérence.
Quoiqu’il en soit, le Conseil d’Etat n’aurait pas l’intention de remettre en cause le périmètre du canton, qui pourrait simplement changer de nom.
A l’approche des élections départementales, c’est un sujet dont on n’a pas fini de parler. Ce découpage est contesté depuis le début par de nombreux élus, mais il s’inscrit dans le cadre d’une réforme territoriale globalement approuvée par l’UMP comme par le PS !