Emeutes de Blois : surtout ne pas dire la vérité !
Un climat qui demeure tendu, avec la volonté pour certains d’en découdre et d’instaurer un véritable rapport de force.
La Nouvelle République (15/11/2014) revient sur les violences urbaines de Blois à travers le double regard des policiers et celui des « jeunes ».
Nous avons déjà longuement parlé de ce sujet que nous connaissons bien, mais qui mériterait une présentation plus approfondie, ce qui dépasse largement le cadre d’un article sur notre blog.
Par conséquent les déclarations des policiers ne nous apprennent pas grand chose, tellement d’ailleurs elles restent d’une grande prudence. Il y aurait seulement un problème avec « une trentaine de jeunes âgés de 15 à 25 ans » et qui en plus sont tous connus ! C’est ce que nous entendons régulièrement depuis les années 90, mais alors on est en droit de se demander pourquoi cette « poignée de jeunes », pour citer une expression fréquemment employée, pose autant de problèmes, et depuis des années.
Car sans parler du travail des forces de l’ordre, la ZUP n’a jamais manqué de structures d’accueil pour les jeunes, de nombreuses associations, d’éducateurs, d’animateurs, de médiateurs, de travailleurs sociaux, de « correspondants de nuit », de « personnes-relais », sans parler des « ambassadeurs du PRU » (*) ! Tous ces intervenants sont peut-être 10 fois plus nombreux que la fameuse « poignée de jeunes » !
C’est bien qu’il y a une autre explication, mais personne ne veut l’avouer, car ce ne serait pas « politiquement correct ».
La réalité c’est que la situation invivable de la ZUP de Blois, et d’autres quartiers voire de villes entières, est la conséquence d’un échec de l’intégration de populations issues de l’immigration et devenues trop nombreuses, dépassant très largement le « seuil de tolérance », expression aujourd’hui bannie.
On essaie de nous expliquer qu’il s’agirait de problèmes liés à l’urbanisme et à la précarité.
Entièrement faux pour l’urbanisme : le quartier Bégon est sorti de terre au début des années 60 pour répondre à une véritable crise du logement, liée aux premières vagues massives de l’exode rural, qui va faire passer la population de la ville de 28 190 habitants en 1954 à 49 718 en 1975.
Les constructions se sont ensuite étendues vers la Croix-Chevalier, et les derniers immeubles ont été achevés au début des années 80.
Et ce serait faire injure aux architectes et urbanistes qui ont conçu les plans de ces quartiers que d’imaginer un instant qu’ils n’avaient pas pris en compte tout ce qu’il faut pour offrir aux habitants l’ensemble des services : centres commerciaux, écoles, centres de loisirs, centre social, espaces verts, jeux pour enfants, locaux associatifs (les fameux « mètres carrés sociaux »). On trouvait en outre dans ces quartiers un nouveau bureau de Poste, devenu « Recette principale », des banques, des médecins etc…
Certes tout n’était pas parfait, on peut critiquer par exemple la conception de secteurs tels que la place Duquesne, qui tranche avec les premières réalisations, constituées par des immeubles de 4 étages largement espacés. Mais en contrepartie de cette densification de l’habitat, il y avait au coeur du quartier la « plaine » de la Croix-Chevalier, avec une nouvelle piscine et des équipements sportifs.
A l’époque, il existait à la ZUP une véritable diversité sociale, et la question de l’insécurité ne se posait pas, les voitures ne brûlaient pas, malgré l’apparition du chômage de masse (la barre des 2 millions de chômeurs est franchie en 1981). Là aussi, la pauvreté et la précarité ne sont pas la cause de la délinquance, ce serait d’ailleurs insulter les victimes du chômage que de le penser.
Mais les choses vont changer à partir de la fin des années 80, avec un autre phénomène : celui de l’immigration massive, conséquence inéluctable du regroupement familial décidé en 1976 par Giscard-Chirac, qui a transformé une immigration de travail en immigration de peuplement.
Cette brutale accélération des flux migratoires a rendu illusoire le concept d’assimilation, remplacé par celui minimaliste d’intégration, mais qui ne fonctionne plus à son tour.
En effet, quand certaines populations se constituent au niveau d’une ville comme Blois en communautés de plusieurs centaines, voire de plusieurs milliers de personnes, il est inévitable qu’elles revendiquent leur identité et qu’elles veuillent vivre sur notre sol selon leurs coutumes, selon leur mode de vie et selon leur religion, souvent en continuant à parler la langue « du pays » au sein de la famille, ce qui ne fait qu’accentuer l’échec scolaire. Et que dire quand c’est l’école qui prend le relais, en instituant des cours pour enseigner ces « langues d’origine« .
Mais les syndicats de policiers ne veulent pas aborder la sujet, et ne font hélas que reproduire le discours dominant, même si en privé, hors micros, les policiers nous tiennent un tout autre langage.
C’est ainsi qu’on retrouve la mythe d’une ZUP passée de 20 000 à 15 000 habitants. Le chiffre de 20 000 n’a d’ailleurs jamais été évoqué, Jack Lang justifiant la création d’une ZUS à Blois en s’appuyant sur le chiffre de 18 000 habitants, chiffre déjà largement exagéré, obtenu en englobant les populations des zones pavillonnaires et résidentielles périphériques ! Mais ce mensonge a la vie dure.
Ensuite, la banalisation des « des petits trafics, des deals et des vols : de la petite délinquance« . Il semblerait tout de même que ces « petits trafics » génèrent de gros revenus, il suffit de voir circuler certains « jeunes » dans des voitures qu’un ouvrier ou même un cadre moyen ne pourraient pas se payer.
Cela revient en somme à considérer ces « petits trafics » : drogues, objets volés, travail clandestin, prostitution comme anodins, ou bien plutôt comme une « soupape de sûreté », en considérant que c’est toute cette « économie parallèle » qui évite l’embrasement des quartiers « sensibles ».
C’est pourquoi le discours officiel, niant l’existence de « zones de non-droit », nous laisse quelque peu dubitatifs. On l’a bien vu il y a quinze jours : lorsque la Police tente de faire respecter le droit, il s’ensuit une émeute, qui aura pour conséquence d’inciter les autorités à donner des consignes de « modération », tout comme un certain préfet disait – discrètement – aux Gendarmes « on ne veut pas un deuxième Saint Aignan », autrement dit évitez les contrôles qui pourraient être perçus comme une « provocation » par certains…
Enfin les Policiers fustigent la dernière réforme de la Justice « elle a été faite pour les auteurs des faits et non pour les victimes ». Le syndicat de Police Alliance, classé à droite, vise directement par ces propos Christiane Taubira. En oubliant toutefois que cette dernière n’a fait qu’aggraver la réforme Dati, en allongeant le délai pour l’application des peines de substitution, mais l’esprit reste le même. Il y bien longtemps en France que, faute de place dans les prisons, les peines de moins 6 mois ne sont pas exécutées, on comptait en 2012, après 5 ans de présidence Sarközy, 82 000 peines de prison non exécutées !
Curieusement, les « jeunes » en disent un peu plus, tout en jouant la victimisation. D’abord sur leurs origines : « on a l’impression que parce qu’on n’a pas la bonne couleur de peau, on est plus contrôlés que les autres », ou encore « Ils font leur travail, c’est vrai, mais on sent bien que si on était des petits blancs, on ne serait pas autant contrôlés. » Qui sont donc ces « jeunes » qui ne sont pas des « petits blancs » ? La question reste posée, car la réponse pourrait nous valoir les tribunaux, qui dans ce cas savent se montrer sévères.
Alors que beaucoup de nos concitoyens ont le sentiment inverse : pour « calmer le jeu » les forces de l’ordre donnent souvent l’impression d’ignorer volontairement les comportements délictueux de certains, ainsi que les trafics connus de tous, alors qu’on ne fait pas de cadeaux à un jeune français « de souche » parce que le pot d’échappement de son deux-roues fait un peu trop de bruit. A contario, nous avons en mémoire l’histoire de 3 « jeunes », sans casques sur un scooter, qui avaient croisé une voiture de Police rue Michel Bégon (il y a de cela quelques années). Les policiers n’avaient pas bronché, et comme nos élus avaient posé la question aux responsables, on leur avait répondu que la patrouille ne les avaient probablement pas vus !
Mais le résultat de cette politique c’est que « aujourd’hui, il y a une volonté de violence et d’affrontement, les jeunes mettent en place un rapport de force » selon les déclarations d’un Policier.
A qui la faute ?
Encore une fois, il aurait fallu écouter le Front National et ses élus locaux, qui avaient averti les Blésois depuis bientôt 20 ans (**).
(*) à l’époque de Jack Lang, nous avions même eu un « éducateur canin » et un « plasticien art-thérapeute ».
(**) le Front National a fait son entrée pour la première fois au conseil municipal de Blois en 1995.
Les évènements donnent raison au Front National depuis longtemps.Le pays ne contrôle plus l’immigration, c’est la thèse du grand remplacement mise en place depuis un certain temps, il faudrait que les Français ouvrent les yeux encore plus car ils sont en voie de disparition…
Il a dit la vérité, il sera condanné!
S’ils ne sont pas mis hors d’état de nuire, ils continueront, ils veulent nous imposer leur loi.
Pourtant ils sont loin d’ étre en voie de disparition, se serait plutot le contraire !
les Français savent que l’alibi du racisme anti immigrés ne tient plus et ne protégera pas les récidivistes soutenus par l’extrême gauche.
surtout ne pas dire la vérité, tout n’est que magouille et pourriture chez les caniches umps
http://www.voltairenet.org/article185924.html
ce qui se passe aujourd’hui prouve, sans contestation honnête possible, que le FN (de Jean-Marie) avait raison sur toute la ligne : l’immigration sauvage, incontrôlée, est une catastrophe pour ce pays, si il n’y a pas arrêt et remigration des indésirables, nous allons bientôt vivre comme on vit en afrikk, dans la misère, la violence, la peur, le chômage et le reste