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Recensement : une méthode approximative.

65 000 000 Français : l’INSEE vient de faire connaître les chiffres officiels du « recensement » de 2012.
La Nouvelle République publie les chiffres pour le Loir et Cher, ainsi qu’une carte interactive sur son site, permettant à chacun de connaître le nombre d’habitants de sa commune.
C’est ainsi que la population municipale de Romorantin-Lanthenay passerait sous la barre des 17000 habitants et atteindrait 16746 habitants (-4,6% par rapport à 2007).
De son côté Blois poursuivrait son déclin en passant de 47854 habitants en 2007 à 45903 en 2012. Vendôme augmenterait de 1,3 % en passant de 16807 habitants à 17024 en 2012.
Que retenir de ces chiffres ?
La méthode comptable est contestable. C’est la raison pour laquelle nous employons le conditionnel. En effet seules les communes de moins de 10 000 habitants font l’objet d’un recensement comptabilité exhaustive tous les 5 ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants comme Blois, Romorantin et Vendôme il n’y a pas de « recensement » au sens précis du terme, mais un sondage effectué chaque année sur 8% des logements chaque année. Sur ces bases, le chiffres sont arrêtés tous les 4 ans. Avec de telles méthodes, l’INSEE prétend atteindre une précision de… 0,02%, ce qui fait rire tous les spécialistes, qui savent qu’il est quasiment impossible de descendre en dessous d’une marge d’erreur de 1% !
Au-delà de la méthode, il faut savoir aussi que de nombreuses personnes refusent de répondre aux enquêteurs pour des raisons de séjour irrégulier. A ce sujet, il est toujours aussi difficile de connaître le nombre d’étrangers qui résident à Blois par exemple, qui était estimé à 4226 en 2008.

Ce flou artistique, s’il permet de masquer la réalité du « grand remplacement » entraîne également d’autres conséquences, comme la diminution des dotations globales de fonctionnement… et des indemnités de fonction du Maire !
Mais en cette période électorale, il serait intéressant de réviser sérieusement les listes électorales. Ainsi l’ancien canton de Blois IV était en train de devenir canton « fantôme », avec les démolitions du PRU et la fuite d’une partie des habitants. Lors des cantonales de 2011, nous avions remarqués des quantités invraisemblables de plis électoraux jetés dans les poubelles des immeubles avec les publicités. Un facteur que nous avions rencontré nous avait expliqué que pratiquement 1/3 des destinataires n’habitaient plus à l’adresse indiquée, pourtant, ils étaient toujours inscrits sur les listes électorales… Ce qui explique aussi le faible taux de participation électorale, qui n’est pas pour déplaire à certains caciques locaux.

Pour conclure, nous notons que la ville de Blois a enregistré 950 inscriptions sur les listes électorales en 2014, soit bien moins qu’en 2013 et ses 2.150 inscriptions. C’est bien la preuve de l’intérêt de nos compatriotes pour les municipales et de leur probable désintérêt pour les prochaines échéances départementales et régionales.
Pour cette raison, il reste 3 mois au FN pour convaincre et faire campagne.

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