Blois, Départementales 2015, Loir et Cher Précédent Suivant

Blois III : pourquoi nous sommes candidats.

Mathilde Paris et Laurent Bras présentent à nos lecteurs les raisons de leur candidature.
Nous nous présentons aux élections départementales les 22 et 29 Mars sur le canton de Blois-3 sous les couleurs du Front National. Le sens de notre engagement et de notre candidature est de défendre l’existence même du département.
En effet, à travers la réforme territoriale, le gouvernement avec la complicité de la majorité départementale, organise la disparition programmée de cet échelon local. Le Front National est le seul parti qui défende une France à trois échelons : la commune, le département et l’Etat. Ce découpage territorial est un des fondements de notre République : nous y sommes fortement attachés comme beaucoup de Français.
Il est d’ailleurs paradoxal d’observer que nos adversaires préfèrent avancer masqués ou désunis. D’un côté, la Gauche se cache derrière une « liste de terrain » mais avec un vieux routard du PS comme candidat, Michel Fromet (il est vrai que la rose socialiste est plus que fanée et que l’étiquette PS n’est plus très vendeuse). De l’autre côté, la Droite a opté pour la désunion sur toute la ligne entre les candidats de l’Union pour le Loir-et-Cher, soutenus par Maurice Leroy et le tandem Christelle Ferré – Eric Janvier soutenu par… Christelle Ferré. Mais ils seront tous d’accord demain pour continuer la même politique désastreuse pour le département et donc pour la France : désindustrialisation, casse du service public, laxisme judiciaire et sociétal, abandon de notre souveraineté nationale, soumission au dogme ultra-libéral cher à Bruxelles et soumission au pouvoir de l’argent.
En définitive, un faux choix est proposé aux électeurs entre diverses versions du libertarisme en œuvre depuis plus de 30 ans. C’est la version Loir-et-Cher de l’UMPS-UPLC qui est aux commandes dans notre département et qui participe à la ruine de notre pays.
Contrairement à nos adversaires, nous ne sommes pas des carriéristes de la politique au service d’intérêts particuliers, mais nous sommes les vrais candidats de la société civile, ancrés dans nos terroirs et notre canton où nous vivons et travaillons. Nous sommes les candidats du peuple contre le Système et nous voulons être des élus au plus près du terrain, des élus de proximité.
Nous serons les candidats de cette France des oubliés, celle qui se lève tôt, qui travaille et qui nourrit la vie économique de notre pays.
Ainsi nous défendrons et renforcerons le service public de proximité (face au recul de la présence postale par exemple) et tous les services rendus aux citoyens en général.
Nous œuvrerons pour renforcer la présence médicale (les cabinets médicaux de Chailles et des Montils sont archi saturés) afin de promouvoir un égal accès aux soins et stopper la désertification médicale dont souffrent les Loir-et-Chériens.
Après les dégâts causés par les événements qui se sont déroulés dans la ZUP Nord de Blois (actes de délinquance, émeutes récentes), c’est encore de l’argent public qui est parti en fumée, au propre comme au figuré. Ainsi la politique de la Ville, portée par la Gauche comme par la Droite, s’est révélée être un échec complet. Comment ne pas s’indigner d’un tel non respect des biens publics et des investissements faits pour améliorer le cadre de vie de la ZUP dont certains quartiers tranquilles de Blois et communes du canton auraient bien aimé bénéficier ? Nous voulons que les décisions budgétaires prises soient justes et non clientélistes : investir là ou c’est nécessaire dans l’intérêt de tous les habitants.
Ainsi donc, le vrai choix qu’auront à faire les électeurs les 22 et 29 mars prochain se portera soit entre tous ceux qui portent une responsabilité dans la ruine de notre Nation par leur soutien aux politiques de la Gauche et de la Droite, les sempiternels « professionnels » de la politique aux commandes depuis plus de 30 ans et qui nous entrainent chaque jour d’avantage vers l’abîme, ou le vrai changement porté par des candidats patriotes, au service exclusif de l’intérêt général, dans la défense du canton, du département et donc des Français.