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ZUP de Blois : insécurité, délinquance et discrimination positive.

Le préfet s’est rendu au centre social Mirabeau pour parler avec une vingtaine de femmes de la ZUP. On note au passage que le préfet se déplace à la Zup et l’on se demande s’il va faire la même démarche dans les autres quartiers de Blois. Possible, mais s’il ne le fait pas, certains penseront à juste titre que le préfet, donc l’Etat, a ses préférés et que la discrimination positive est en action dès le petit déjeuner.
L’article qui évoque cette rencontre commence par un titre accrocheur mais dont, bizarrement, on ne retrouve pas l’essentiel dans le fil du discours: « Inégalités, peurs, discriminations… Une vingtaine de femmes des quartiers nord ont raconté leur quotidien au préfet ! » Telle est la première phrase de ce compte rendu.(la Nouvelle République 12/3/2015)
Et pourtant, ce qui ressort de l’article ce ne sont pas les inégalités ni les discriminations mais les peurs. Peur de sortir le soir à la maison de Bégon, peur des regroupements de « jeunes qui se battent en bas de l’immeuble ». Une réalité que le préfet va sans doute prendre en compte en augmentant les moyens de Police sur le secteur.
Le couronnement vient avec l’explication de la représentante du Planning familial dont on se demande si c’était bien sa place dans cette réunion. Pour elle, cette peur viendrait du fait « que l’on ne s’empare pas de l’espace, qu’on ne l’habite pas assez ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Faut-il que les femmes descendent dans la rue avec des battes de base ball pour faire décamper les voyous ? En voilà une explication de socio-psychologue déconnecté du réel !
D’ailleurs si vous passez, même en pleine journée du côté de la place Lorjou, vous pourrez constater que ce sont les hommes qui occupent l’espace.
Non, l’insécurité n’est pas un sentiment mais une réalité dont souffrent les plus faibles et il ne suffit pas de « s’emparer de l’espace » pour le faire disparaître. Il y faut du bleu, de la Police, du civisme et autre chose que la politique laxiste de Rachida Dati et Christiane Taubira.
Les femmes de la ZUP n’ont peut-être pas osé le dire au Préfet. Mais elles sont nombreuses, quelque soit leur origine, à se tourner vers le Front National, seul à même de leur rendre cette liberté fondamentale qu’elles ne peuvent plus exercer : la liberté d’aller et venir.