Blois, Délinquance Précédent Suivant

Les peurs des infirmières

Le laxisme judiciaire continue, à Blois comme ailleurs, alors que se multiplient, à Paris, les votes de lois supprimant nos libertés.
Un exemple. En juin 2014, un certain Saïd (complaisamment qualifié de « jeune trentenaire ») est conduit aux urgences. Mécontent de la lenteur d’une infirmière, il la traite de « grosse vache et de bonne à rien ». Dans la foulée, se croyant en boîte de nuit, il commence à en « draguer » une autre. Au moment de placer les points de suture, il se met en colère et menace l’infirmière de la frapper si elle continue de le maintenir et de l’attendre à la sortie à la fin de son service.
Bien sûr, Saïd a un casier judiciaire lourd. Bien sûr, il ne se souvient de rien. Bien sûr, l’avocat y voit « la marque indélébile de l’école de la rue et l’absence d’emploi stable ». Comme si tous ceux qui sont au chômage versaient dans la délinquance !

Dix mois après les faits, le tribunal décide de « condamner » Saïd à 120 heures de travail d’intérêt général et à verser 300 € de préjudice à l’une des deux victimes. Autant dire qu’il ressort libre et que les infirmières continueront de trembler car, avec une telle impunité, la récidive n’est pas loin. Dites-nous ce que vous avez vu si vous avez été témoin d’une scène de ce genre dans une clinique ou à l’hôpital.

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