Retards SNCF : qui est responsable ?
20 minutes, 40 minutes, 1 heure ? Record battu le 15 avril : 6 heures 32 de retard sur Paris Blois.
Nouvelle galère jeudi soir pour 400 passagers du train Intercités n°14067 Pars-Tours.
Nous avons déjà signalé les incidents à répétition sur cette ligne, en raison d’incidents répétés soit sur le matériel roulant, soit les infrastructures (voir nos articles du 26/01 et du 22/02).
Mais nos protestations, comme celles des voyageurs, n’avaient pas rencontré un grand écho.
Cette fois-ci, la Nouvelle République consacre un article détaillant l’enchaînement des incidents qui a entraîné un retard de 6 heures et 32 minutes en gare de Blois.
Il faut dire que le président d’Agglopolys, Christophe Degruelle, se trouvait à bord du train avec les manants !
Et il n’a pas hésité à envoyé un SMS à Guillaume Pépy qui, selon la Nouvelle République… dînait avec Jack Lang.
Malheureusement, le président de l’Institut du Monde Arabe n’a pas pu envoyer un tapis volant, et celui de la SNCF a eu quelque mal à faire parvenir une locomotive de secours en raison d’un problème électrique. Dommage, il n’existe pas encore de locomotives à voile et qu’il n’y ait plus de locomotives à vapeur…
Espérons que cet incident n’aura pas gâché le dîner de nos compères, payé par l’IMA ou par la SNCF ?
Sur la page Facebook de Christophe Degruelle, qui partageait les évènements en « live », quelqu’un a écrit « la reine d’Angleterre, le tsar Nicolas II, l’impératrice Elisabeth d’Autriche, avaient leur train privé. On peut imaginer un train spécial Agglo, avec des petites abeilles partout, et pour la pub, des photos des châteaux de la Loire sur chaque wagon. Et hop, finis les retards !«
Plus sérieusement, nous pensons pour notre part aux 400 personnes piégées, une nouvelle fois, en raison de ces incidents trop fréquents.
La cause en est connue. La vétusté des matériels dénoncée dans un rapport du 11 février par la Cour des Comptes, qui pointait »une gestion « jusqu’à présent sans véritable stratégie » qui a abouti, par exemple, à l’absence de renouvellement du matériel roulant. L’âge moyen des trains était, fin 2012, de 33,5 ans« . Mais aussi le mauvais état d’entretien du réseau, révélée au grand public par la catastrophe de Brétigny.
Mais au final, qui est responsable ? Tout le monde vise la SNCF, et il est facile de crier haro sur le cheminot, mais derrières ces choix se trouve tout de même l’Etat, qui pour satisfaire aux exigences de Bruxelles avait séparé la SNCF de RFF, chargé d’entretenir le réseau et portant une lourde dette.
Dans absence de stratégie dénoncée par la Cour des comptes, il y a donc avant tout la responsabilité de l’Etat, et en particulier celle des amis de M. Degruelle.
Au lieu d’appeler son ami Pépy, le Président de l’Agglo aurait mieux d’appeler la Ministre des Transport, en l’occurrence Ségolène Royal, pour l’alerter sur la « gravitude » de la situation !
“Retards SNCF : qui est responsable ?”
Le laxisme tout simplement !!!
encore faut-il donner aux travailleurs les moyens de faire leur travail !
la gravitude de la chietuation actuelle c’est le résultats des c… imposées depuis des décennies par les parasites youropéens
Couper en tranches une entreprise intégrée c’était débile, n’importe quel pro de l’organisation auraient pu le comprendre, mais pas les taches bruxelloises. là où ça a été fait, chez les zenglais par exemple, c’est la cata permanente, la m….
Mais c’est vrai qu’ils sont là pour détruire les services publics au profit des multinationales apatrides, pour nous imposer leurs normes sur la taille des cages à poules, et surtout servir leurs maîtres. Une bonne partie de ces baveux n’a d’ailleurs aucune véritable formation pro, ce ne sont que des politicards : chez eux avec une simple licence de philo ou de com bidon, avec un CV bidonné, avec quelques mensonges droit dans les yeux à l’enarkkk en place, on devient ministre d’Etat. Nous sommes « dirigés » par des incapables, des profs de collèges, des fonctionnaires détachés à vie dans les partis, des garagistes, et des enarkkk qui pensent tout connaître sans avoir jamais travaillés sur le terrain, ce sont les pires
Pour la pauvre SNCF : ajoutez la réduction permanente du personnel, les mensonges et les promesses non tenues qui engendrent le découragement, la sous-traitance qui emploie des incapables venus d’on ne sait où, et c’est la m…. à tous les étages
Et ce merdier c’est partout à la poste, à l’hôpital, à l’école ! En attendant que les zotres soient suffisamment nombreux pour nous imposer leurs lois moyennageuses