Quoi de neuf à DELPHI
Le site de DELPHI, comme chacun sait, est le premier employeur privé du Blésois, véritable poumon économique de la ville de Blois. Depuis 10 ans la volonté du Groupe américain est de délocaliser tous les sites situés en Europe de l’Ouest vers l’Europe de l’Est, où la main d’œuvre et les droits sociaux sont plus bas.
Nous savons que le site de la Rochelle doit fermer en 2016, ce qui ne sera pas sans conséquence pour le site de Blois, faisant ainsi courir des risques sur l’emploi pour notre région.
En ce moment, l’entreprise de sous-traitance automobile tente de transférer de plus en plus de technologie vers la Roumanie. Ainsi, il n’est pas rare que les salariés de DELPHI France, à Blois doivent former des salariés venus de Roumanie qui demain repartiront avec le savoir-faire français. Certains salariés français partis en Roumanie pour travailler sont fort mal considérés une fois sur place. Enfin, une partie de la production partie en Roumanie a dû revenir temporairement en France, la production roumaine étant de mauvaise qualité. Preuve est fait que le savoir-faire français en matière d’équipement automobile n’est plus à démontrer.
Nous savons également que l’Agglo a versé une grosse somme d’argent à DELPHI : combien, dans quelle cadre, quelle contrepartie ? Autant de questions qui mériteraient réponses. D’ailleurs l’Agglo minimise les risques de fermeture du site de Blois, se retranchant derrière l’existence du département Recherche et Développement , faisant ainsi peu de cas pour les autres salariés qui vivent dans l’angoisse d’un plan social.
Seulement voilà, l’ industrie automobile, qui a préféré délocaliser sa production dans des pays à bas coût force ses sous-traitant, comme DELPHI, à faire de même. Mais peut être que la question ne serait-elle pas de faire revenir toute la production automobile, sous -traitant et chaîne d’assemblage en France, pour préserver l’emploi à Blois, en France et produire avec de vrais critères de qualité.
La réindustrialisation de la France : nécessité première pour l’économie française et pour le bassin Blésois.
C’est exactement le sens du patriotisme économique dans le cadre d’un Etat stratège. Pour ainsi défendre une des revendications premières des salariés : l’emploi en France.
Laurent BRAS, animateur du cercle Front syndical du 41
Interessant votre Cercle vous vous réunissez quel jour ?
Bonjour,
Je vous invite à consulter la page Facebook du cercle Front syndical du 41: https://www.facebook.com/front.syndical.41, vous y trouverez plus d’informations et pourrez prendre contact. Pour l’instant, nous nous sommes déjà réuni (une première réunion de lancement à eu lieu le Samedi 6 Juin: voir compte-rendu sur le blog: http://fn41.unblog.fr/2015/06/06/premiere-reunion-du-cercle-front-syndical-du-41) et sur la page Facebook du cercle.
Laurent BRAS, animateur du cercle Front syndical 41