Un contrôleur frappé au visage à la ZUP de Blois.
Le climat de tension que beaucoup de Blésois ressentent se confirme.
Samedi vers 18 h, deux contrôleurs ont intercepté un « jeune » qui selon l’expression consacrée « n’était pas en possession de son titre de transport« . l’individu prétendant ne pas avoir sa pièce d’identité, les 2 contrôleurs l’ont fait descendre à l’arrêt Lewes face au leader Price avenue de France puis l’ont retenu en attendant la police.
C’est alors que trois autres « jeunes » ont surgi, frappant violemment au visage l’un des contrôleurs avant de commencer à le caillasser.
C’est sa collègue, heureusement épargnée, qui l’a conduit au centre hospitalier de Blois (source : la Nouvelle République du 15/06/2015).
Cette nouvelle agression pose une fois de plus la question de l’insécurité chronique à la ZUP de Blois.
Les chiffres fournis par les autorités ne traduisent pas la réalité. Depuis les émeutes de novembre 2014, il règne un calme trompeur. La politique officielle restant toujours la même : éviter tout « incident » qui pourrait dégénérer.
Il est évident que si les contrôleurs avaient laissé le « jeune » voyager sans billet, tout irait bien.
C’est donc une pression permanente qui est mise sur les représentants de la Loi, invités à fermer les yeux sur certaines pratiques afin de garantir une paix trompeuse.
Nous dénonçons bien évidemment cette politique, et nous espérons que les agresseurs seront identifiés et interpellés rapidement.
Nous apportons notre soutien au contrôleur victime des ces violences et à ses collègues.