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Blois : l’immigration, sujet tabou ?

fr3migueldepeyrecave.jpgAu dernier conseil municipal du 22 juin à Blois figurait la présentation des rapports sur la DSU (Dotation de Solidarité Urbaine) et le politique de la Ville.
D’emblée Miguel de Peyrecave, qui est intervenu sur ces deux rapports, a recadré le contexte, en précisant que derrière la politique de la Ville se cache en réalité une politique d’accompagnement de l’immigration.
Pour mémoire ces politiques sont nées après les émeutes des Minguettes dans la banlieue de Lyon en 1981. Premier signe d’un échec de l’assimilation de ces populations immigrées venues du sud de la Méditerrannée, devenues – déjà – trop nombreuses pour s’intégrer, d’autant plus que la différence des cultures présente un obstacle difficile à franchir.
Cette situation, rappelons-le, était la conséquence directe du regroupement familial décidé par Giscard-Chirac en 1976, transformant une immigration temporaire de travail en immigration de peuplement.
Cela s’est traduit par une série de dispositifs : Habitat et Vie Sociale, Développement Social des Quartiers, puis Politique de la Ville, avec la création d’un ministère en 1990.
Et depuis lors, des sommes de plus en plus importantes ont été dépensées pour améliorer la vie dans les quartiers dits « sensibles » ou « défavorisés », avant d’entreprendre une vaste politique de « rénovation urbaine » consistant le plus souvent à démolir pour reconstruire à grands frais : à Blois, ce sont entre 1400 et 1500 logements qui auront été démolis depuis le lancement d’un programme qui dépasse les 243 millions d’euros !
Et ce n’est pas fini. Ce que dénonçait Miguel de Peyrecave lors du conseil municipal, c’est à la fois la gabegie que représente cette politique, et le fait qu’elle était de fait discriminatoire, d’autant plus que le périmètre des quartiers en difficulté n’est plus celui de 1990.
L’élu FN n’a pas manqué de rappeler que sur Cabochon et la Quinière, il y a des immeubles HLM construits en 1953, dont certains ont fait l’objet d’une rénovation au début des années 80, alors que d’autres attendant encore les travaux d’isolation, alors que l’on démoli à la ZUP des immeubles bien plus récents et de meilleure qualité architecturale. Certains, construits en 1979 ou 1980, n’étaient peut-être pas finis de rembourser !
Tout cela démontre que le critère de la vétusté ou encore celui de la pauvreté ne constituent pas les éléments décisifs, la véritable raison des violences apparues à la ZUP de Blois dans la fin des années 80 c’est bien la question de l’intégration de populations dont une part croissante ne cherche plus à s’assimiler mais au contraire désire désormais imposer son mode de vie.
Et ce n’est pas leur faire injure que de le constater, c’est un phénomène tout à fait naturel que l’on observe en tout temps et en tous lieux. Encore faut-il en tirer les conséquences et savoir quelle société nous voulons pour la France de demain : une communauté nationale ou bien une mosaïque de communautés repliées sur elles-mêmes, et cohabitant tant bien que mal, avec la multiplication des tensions et des conflits ?
Il serait intéressant d’avoir ce débat.
Mais cela semble impossible. Il n’a pas fallu longtemps pour que ces remarques de bon sens provoquent sur les bancs de la gauche une agitation perceptible, un brouhaha d’indignation, bref tous les réflexes conditionnés que nous connaissons bien.
Le plus extraordinaire, c’est qu’aucune réponse concrète n’a été apportée par la majorité de gauche, bien incapable de démentir quoi que ce soit car, comme disait un certain Lénine, « les faits sont têtus« .
Comme d’habitude, on nous a accusé de « stigmatiser » les « quartiers« , de « montrer du doigt » certaines populations.
Proche de l’hystérie, les yeux exorbités, la communiste Odile Soulès déclare en parlant des étrangers : « ce sont des êtres humains ! » Vieille méthode communiste qui consiste à reprocher à l’adversaire des propos qu’il n’a jamais tenus ! Pitoyable.
Yann Bourseguin pour sa part, un brin provocateur, n’a pas hésité à affirmer le côté discriminatoire de cette politique, et il déclare en être fier. Au moins les choses sont dites.
Quant aux élus UMP et centristes, ils n’ont pas dit un mot. Qui ne dit mot consent ?
Les élus du Front National ne se laisseront pas impressionner, et continueront à demander que la politique la Ville concerne toute la ville et tous ses habitants.

Curieusement, la presse locale n’a pas rendu compte de ces échanges assez vifs. L’immigration serait-elle un sujet tabou ?

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A propos de fn41

Fédération Départementale du Front National de Loir et Cher

3 Réponses à “Blois : l’immigration, sujet tabou ?”

  1. Le 26 juin 2015 à 9:55 Laurent B a répondu avec... #

    Et demain avec l’RPS c’est dans les campagnes (c’est Mr Raffarin qui le préconise)que l’immigration déferlante et conquérante viendra s’installer, achevant ainsi de détruire notre identité nationale. Pour info, un camp de migrant s’est installé dans un village dans l’Oise, le Maire n’ayant pas eu voix au chapitre.
    Immigration + ultra-libéralisme européiste: les deux mêmes cancers que l’élite mondialisé a contracté à la France, les deux mêmes tenant et aboutissant d’une politique de destruction sociale, économique et identitaire que Gauche et Droite ont imposé au peuple de France.
    Français, entrez en Résistance: votez Front National avant qu’il ne soit trop tard.

    • Le 27 juin 2015 à 19:38 Judex a répondu avec... #

      Jean Pierre Raffarin est un parvenu, il n’a pas un cursus d’études très étoffé, son père était Secrétaire d’ Etat sous le gouvernement de Pierre Mendes France et banquier, Jean Pierre à pris la suite.
      C’est un jovial qui fit partie par protection du Cabinet DURAFOUR, puis de Lionel Stoléru.
      Il est un des fondateurs en 1977 du parti des jeunes Giscardiens avec Henri Giscard d’Estaing, puis Sénateur, puis 1er Ministre, et tous les autres mandats qu’il cumule, alors, vous pensez bien qu’il se fout de l’immigration comme de sa première chemise, le peuple ? … connaît pas ….

  2. Le 26 juin 2015 à 9:13 Vador a répondu avec... #

    Ah les communistes ils osent parler d humanité eux pour qui la torture la persécution et les tueries étaient la base de leur idéologie politique plus de 50 millions de morts pour leurs idées drôle d humanité que celle la

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