Enseignement supérieur : des bacheliers tirés au sort !
Des bacheliers tirés au sort : une pratique qui se répand.
C’est une toute jeune bachelière de Tours, Sophie D. qui confie son désarroi au courrier des lecteurs dans la Nouvelle République du 29 juin.
Alors qu’elle avait demandé la fac de sport à Orléans en vue d’une carrière de professeur d’éducation physique, elle n’a pas été retenue en raison du numerus clausus : il n’y a que 400 places.
Ce qui peut parfaitement se comprendre, puisque ce serait tromper les jeunes que d’ouvrir un nombre de places supérieur aux besoins.
Mais là où le bât blesse, c’est la méthode utilisée par le ministère : le tirage au sort.
Autrement on ne retient pas les bacheliers en fonction de leurs résultats, car au regard du Code de l’éducation, les facs n’ont pas le droit de choisir leurs étudiants sur dossiers.
La sélection est en effet devenu un mot tabou, tout comme le mérite, au sein de l’Education Nationale.
Comment espérer motiver les jeunes avec de tels procédés ?
Le Front National a toujours défendu une sélection au mérite, qui seule garantit la réussite et permet à l’ascenseur social de fonctionner.
En effet la désagrégation du système pénalise surtout celles et ceux qui n’ont pas de relations, de réseaux, ou qui n’appartiennent pas aux minorités protégées.
Et puisqu’on recrute les futurs professeurs d’EPS par tirage au sort, pourquoi ne pas distribuer de la même manière les médailles aux jeux olympiques ?
Ou tout du moins tirer au sort notre ministre de l’Education Nationale ? Il y a peu de chances qu’on trouve pire que Najat Vallaud-Belkacem !