Conseil Municipal : Les Blésois veulent un vrai débat sur la politique d’immigration.
Pour faire suite au passage à Blois de la secrétaire d’état à la politique de la ville venue signer le dernier contrat avec le Maire, nous aimerions revenir sur le conseil municipal de Blois du 22 juin qui avait abordé, précisément, le dossier du Contrat de Ville.
Miguel de Peyrecave était intervenu pour rappeler que ces mesures ruineuses étaient un cautère sur jambe de bois, une façon d’habiller et d’alimenter la politique d’immigration. Ce qui a soulevé l’indignation pavlovienne de 4 adjoints socialistes réveillés en sursaut et dont l’argumentation a manqué de profondeur.
Le premier contradicteur a fait valoir que le FN, comme d’habitude, critiquait et ne voyait pas les bons résultats de cette Politique de la Ville. De bons résultats que l’Adjoint PS s’est bien gardé de mentionner et que les Blésois ne voient pas du premier coup d’oeil.
Le deuxième a fustigé Miguel de Peyrecave pour son manque d’humanité à l’égard des immigrés alors que ce que le FN a toujours expressément condamné ce ne sont pas les populations immigrées, souvent victimes, mais la politique laxiste d’immigration de l’UMPS. Le procès- verbal des débats témoignera de la véracité de ces remarques.
Le troisième adjoint, plus confus, a donné dans l’accusation éculée de racisme, sans reprendre ni réfuter l’argumentation du conseiller Front National.
Le quatrième, très professoral, a voulu donner une leçon de citoyenneté en s’interrogeant sur le bien fondé de l’identité nationale, sur la notion de Français de souche et sur le temps qu’il faut pour s’intégrer dans la communauté nationale. Une question intéressante mais le maire n’a pas accepté que Miguel de Peyrecave réponde à ces arguments qui, eux, méritaient une explication.
Que tirer de cet échange?
- Cette question nationale de l’immigration a des effets locaux indéniables qu’il convient d’aborder en Conseil municipal. Se voiler la face ou faire la politique de l’autruche en gardant le silence ne sert à rien sinon à repousser une échéance douloureuse. Les faits sont têtus.
- Ce que disent les élus FN correspond à ce que pensent et votent de plus en plus les Blésois. Les élections départementales de mars l’ont prouvé. Les régionales de décembre le prouveront.
- On se demande pourquoi la presse n’a pas évoqué cet échange, de portée locale, qui a été le seul moment intense du Conseil. Pourquoi ce silence assourdissant ?
Retrouvez ici les interventions de Miguel de PEYRECAVE au conseil municipal de Blois : 9 Rapport DSU