Infirmiers ou infirmières?
Les 91 étudiants de a nouvelle promotion de Institut de formation en soins infirmiers de Blois viennent de recevoir leur diplôme en présence de la Directrice de l’école et du maire de Blois dans le domaine viticole de Montcy à Cheverny (la Nouvelle République 18/7/15).
Nous sommes heureux de constater que l’on revient à un certain cérémonial pour la remise des diplômes dans les Ecoles et Instituts de France. Il est en effet capital de donner de l’éclat à la fin des études qui coïncident avec le début d’une activité professionnelle. Un passage délicat qui nécessite une visibilité publique et sociale. Certes le chapeau d’Oxford n’est pas une preuve irréfutable mais le signe que l’on prend au sérieux les jeunes gens qui s’engagent dans leur vie professionnelle. Et ces derniers n’attendent qu’une chose : qu’on les prenne au sérieux et pas comme des anonymes afin de montrer ce dont ils sont capables face à leurs aînés.
Cette cérémonie montre aussi que l’idéologie du genre a du mal à s’implanter face au réel. Les nouvelles infirmières étaient assez faciles à repérer dans l’assistance. De fait, la photo de la cérémonie révèle que les infirmières sont très largement majoritaires. C’est une évidence, les démonstrations ou explications des constructivistes ne peuvent pas contrer la réalité des faits. Mais peut-être qu’un jour un ministre de la santé socialiste imposera des quotas masculins pour équilibrer la répartition hommes/femmes en faisant de la discrimination positive comme cela se fait ailleurs. Le pire est à craindre quand on sait comment ils sont arrivés à faire en sorte que nous manquions aujourd’hui de médecins.
Une question : les 91 nouveaux diplômés suffiront-ils à faire face aux nouveaux besoins et à combler les vides laissés par les départs en retraite ?
Bonne chance et bon courage à cette nouvelle promotion qui sans doute recevra un jour un nom pour mieux l’enraciner.
Pour ma part peu importe infirmiers ou infirmières il est bon que des jeunes aient cette vocation de se consacrer à autrui car pour faire ce métier il faut de la passion et aimer son prochain
Les besoins sont là, mais les financements ne suivent pas. Le CH de Blois a très peu recruté, si bien que de nombreux élèves ne trouvent pas de postes. Quant aux représentations du métier, ces dernières sont encore vivaces : un infirmier ne peut être… qu’une infirmière notamment pour de nombreuses personnes âgées. Tant que ces représentations éculées perdureront, la société française restera sclérosée et continuera son déclin. Et je peux vous certifier que quand vous êtes un infirmier homme, vous êtes très apprécié dans les équipes pour le regard que vous apportez.
Un infirmier diplômé….de cette année!