Vols de nuit à la déchetterie de Mer. Qui vole ? Qui paye ?
Dans la nuit de vendredi à samedi, vers minuit, une patrouille de Gendarmerie a pris en flagrant délit quatre personnes en train de dérober des appareils électriques usagés à la déchetterie de Mer.
Un Blésois de 43 ans et ses deux fils âgés de 17 et 22 ans ainsi qu’un autre complice de 23 ans, originaire de Mer, se sont, en effet, introduits sur le site par un trou déjà fait dans le grillage. Ils ont ensuite coupé le cadenas d’un container de déchets d’appareils électriques. Ils étaient en train de voler les appareils usagers quand les gendarmes sont arrivés. Ils sont convoqués devant le tribunal…. le 13 février 2016. Dans presque 7 mois ! (la Nouvelle République du 27/7/15).
Ces vols représentent un préjudice pour le Syndicat intercommunal pour l’élimination des ordures ménagères (SIEOM) du groupement de Mer. D’abord, un préjudice financier lié à son contrat avec un éco-organisme qui lui apporte une contribution conséquente. La collectivité peut se voir retirer ces soutiens financiers si la collecte trimestrielle est inférieure à six tonnes par point de tri. Elle perd aussi un soutien égal à 23 € par tonne détournée sur ses sites fréquemment pillés.
De plus, ces vols s’accompagnent généralement de dégradations. Les agents passent en moyenne l’équivalent d’une demi-journée d’un temps plein pour un seul acte de vol. Il faut s’occuper du dépôt de plainte, du nettoyage, des réparations, des remplacements de serrures et cadenas. Tout cela a un coût et c’est le contribuable mérois qui paye.
Il existe également un préjudice environnemental car les objets sont démontés pour la récupération des métaux qui ont une forte valeur marchande et, lors de ces opérations, aucune dépollution n’est réalisée. Par exemple, les gaz des groupes froids des réfrigérateurs et congélateurs sont libérés directement dans l’atmosphère.
Ces vols dans les déchetteries, les chantiers ou les centres EDF sont très fréquents en France. Nos responsables politiques savent qui commet ces actes de délinquance. Ils en connaissent les réseaux mais ils ne bougent pas bien que la Gendarmerie et les services de Police fassent parfaitement leur travail.
Les élus FN de Mer ont déjà évoqué cette question, car elle n’est pas nouvelle, pendant la campagne et en Conseil municipal. On leur a répondu sans rire qu’il ne fallait pas faire d’amalgame. Tiens tiens… Que voudrait-on cacher aux Mérois ?
Des élus » actifs » pour leur commune !