Illégalité des nomades. C’est partout en France.
(images d’archives : blocage de Tours sud par les « gens du voyage en mai dernier. Capture d’écran).
On se souvient que récemment les nomades ont envahi les terrains communaux de Candé sur Beuvron ou de Mer. Certains pourraient penser que ce type d’invasion ne se passe qu’en Loir et Cher. Ils se trompent, cela se fait partout en France et surtout à proximité des lieux touristiques ou de forte concentration saisonnière. On devine pourquoi !
Cette semaine le président de Metz Métropole, Jean-Luc Bohl, a assuré dans un communiqué s’inquiéter «face à la recrudescence de ce genre d’incidents par certains groupes qui ne respectent en rien les installations des communes, tout en trouvant de multiples prétextes pour ne pas s’installer sur la seule aire officielle de grand passage des bassins de vie de Metz et Thionville. » Le maire de Marly, a vainement protesté après l’installation d’une centaine de caravanes dans sa commune. Le quotidien Sud- Ouest du 10/8/2015 nous annonce qu’il en est de même dans les Pyrénées Atlantiques où chacune des communes d’Ascain, de Saint Pée sur Nivelle, de Bayonne et du Boucau a été envahie par plus de 250 caravanes. Ce sera pareil le 15 août à Lourdes mais, là, les autorités seront plus vigilantes, elles bloqueront les entrées de la ville. Comme quoi, il y a des miracles !
Plus près de chez nous à Tours, rappelez-vous que des nomades n’avaient pas hésité à bloquer le trafic du tramway en installant leurs véhicules et leurs caravanes sur les voies, afin d’obtenir l’autorisation de s’installer dans le parc de la Gloriette. Et les autorités comme le maire UMP-Les Républicains de Tours a cédé au chantage, après l’avoir déclaré « inadmissible » !
Dans tous ces cas, le préfet ne bouge pas, il n’engage aucune action judiciaire contre ces délinquants. Il a reçu des consignes du ministre qui considère qu’il ne faut pas réagir dès lors qu’il n’y a pas de « trouble à l’ordre public » (sic). Il laisse les maires se débrouiller avec leur police municipale pour « négocier » (=accepter) un départ le moins tard possible, en général une semaine.
Chaque fois l’invasion se fait en détruisant des clôtures, en faisant des branchements électriques interdits et dangereux, en saccageant des terrains de foot ou de rugby et avec presque toujours le prétexte de la mission évangélique ou l’absence de terrain conforme.
La démission des autorités socialistes est lourde de sens pour les propriétaires de ces caravanes tractées par de puissantes limousines allemandes qui, par téléphone ou internet, sont à même de bloquer en quelques minutes des axes routiers. Ils comprennent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent.
Le pouvoir est vacant ou en vacances !