Les cloches de Blois sonnent ! Le tocsin ? Non, pas encore !
Les cloches ont sonné à Blois le 15 août, fête de la Sainte Vierge, en mémoire des Chrétiens persécutés en Orient. Cet appel des cloches de Blois est un beau signe de solidarité et de fraternité à l’égard des milliers de chrétiens assassinés, torturés ou déportés depuis des siècles dans ces régions et plus particulièrement depuis que les islamistes occupent des territoires entiers de Syrie ou d’Irak.
Cette solidarité peut sembler irréelle pour ceux qui, à Blois, considèrent ces conflits comme lointains ou étrangers. Il n’en est rien. Si nous ne réagissons pas, si nous ne discernons pas la menace qui pointe dans tout le Moyen Orient, relayée par une islamisation rampante sur notre territoire, dans moins de temps qu’il n’y parait, notre pays se trouvera dans les conditions que vivent les Syriens ou les Irakiens d’origine chrétienne.
Se pose alors la question de ce que doivent faire la France et les pays occidentaux avec ces malheureux persécutés. Faut-il les accueillir massivement au risque de les déraciner comme le craignent leurs responsables religieux ? Nous pensons que ces derniers n’ont pas vocation à quitter leur pays qu’ils occupent depuis plus de temps que les envahisseurs islamistes.
Avons-nous les moyens financiers et politiques de répondre à ces nombreuses arrivées? Certes, quand on voit à Lourdes, le 15 août, ces chrétiens d’Orient qui baignent dans une foi et une espérance lumineuse on ne peut douter de leur probable intégration dans notre pays de tradition chrétienne, aussi laïc soit-il.
Il n’en reste pas moins que notre pays traverse une crise qui ne permet pas les dépenses supplémentaires liées aux droits sociaux, à la couverture médicale et au revenu de solidarité active (RSA) qui sont attribués aux réfugiés politiques.
105 irakiens sont accueillis en Indre et Loire. Combien le sont-ils en Loir et Cher? C’est la question que nous posons.