Destruction du vélodrome. La faute à l’insécurité !
C’est fait. L’accès au vélodrome de La Boire a été condamné, au grand dam de la section cyclisme. Il n’y a plus de barrière ni de clôtures métalliques, mais à leur place une rangée de grosses pierres anti-intrusion… qui n’empêchent pas les caravanes d’entrer quand elles le veulent.
Malgré le nouveau et trop petit local de rangement qui a été attribué à la section cyclisme sur le nouveau site de l’AAJB, le club cycliste n’a pas de locaux pour accueillir ou réunir ses adhérents. Ce qui décourage Jacky Jollin, son président, pour la rentrée qui s’annonce alors que jusqu’à présent le club disposait d’un outil exceptionnel pour la formation des jeunes. L’ancien club house des tennis, les vestiaires et le pavillon occupé par la section cycliste, ainsi que les bureaux doivent en effet être bientôt démolis. (la Nouvelle République 20/8/2015) Le vélodrome fera l’objet d’une seconde tranche de démolition. Autant dire qu’il ne restera rien d’un bel ensemble, sportif unique en Région centre.
Il faut savoir que le président de l’AAJB et conseiller municipal de Blois, Jacques Chauvin, avait déjà négocié le départ de cette section cyclisme avec Christophe Degruelle, le président d’Agglopolys, laquelle est le nouveau propriétaire des lieux.
Si l’on examine cette situation qui porte tort au développement du sport cycliste on constate que cette expulsion du club de cyclisme est due à deux faits principaux qui relèvent d’une politique nationale et locale aberrante.
D’abord, l’insécurité qui règne dans le secteur a fait fuir les résidents ou déménager les sportifs comme cela se passe pour l’AAJB. Cela a un coût que le président Chauvin a du mal à assumer avec les nouvelles installations de tennis.
D’autre part, la ZAD de la Bouille qui impose un départ des habitants au motif improbable que des inondations pourraient la submerger a transformé la zone en un no man’s land, terrain de jeu des recéleurs et brûleurs de voitures volées. Une horreur sur le plan écologique et paysager. Sans parler de la douleur de dizaines de familles obligées de quitter La Bouillie depuis plus de 12 ans.
Il est encore temps de dire qui est responsable de cette politique aberrante qui tourne le dos au bon sens, à la sécurité de nos compatriotes et au sens du bien commun.
Que de souvenir de mon jeune temps , ou avec les copains nous allions jouet au foot juste sur le terrain d coté