Surveillance aérienne de la D952 : un vulgaire coup de filet.
La Nouvelle République vient d’informer, que la gendarmerie avait déployé les grands moyens mercredi 26 août, pour lutter contre le caractère accidentogène de la D952 entre Onzain et Blois…
Seulement, avec un hélicoptère, on fait davantage de communication médiatique et de répression que de prévention. Cela reste une opération occasionnelle, tout au plus ponctuelle. Bien que celle-ci nécessite d’être saluée par son bilan – 25 excès de vitesse, 4 franchissements de ligne continue et 1 circulation en sens interdit – cela n’empêchera pas de nouvelles victimes de la route lorsque le dispositif ne sera pas en place. Comme on dit souvent, « pas vu, pas pris ! »
La gendarmerie est dans son rôle et les automobilistes doivent s’en réjouir, de leur devoir la vie sauve. Néanmoins, ces actions ne doivent pas être un masque pour le conseil départemental dont c’est le rôle d’agir sur le long terme car les comportements dangereux ne s’arrêteront pas et il ne s’agit plus de goudronner telle ou telle portion voire d’aménager un rond-point ici ou là, mais de repenser complètement les flux de circulation sur cet axe et ceux environnants tel que nous le préconisions il y a quelques semaines.