Quelques observations sur la rentrée 2015
La rentrée scolaire 2015 de Blois pourrait paraitre anodine ou identique aux autres. Il n’en est rien si l’on regarde en détail les informations qui sont distillées au compte goutte par les autorités politiques et académiques.
Plus d’élèves à Blois? Mais d’où viennent-ils ?
Nous apprenons que les écoles primaires de Blois comptent 130 élèves de plus cette année et 550 depuis 5 ans. Alors que la population de Blois diminue régulièrement, il faudra qu’on nous explique d’où viennent les 130 élèves supplémentaires. Une hypothèse entre autres : les enfants d’immigrés clandestins sont automatiquement intégrés dans nos classes et la déferlante de cet été ne doit pas être étrangère à cette hausse soudaine. Nous poserons la question en conseil municipal.
L’enseignement adapté pour les non-francophones
Nous apprenons aussi qu’il y aura un enseignement adapté pour les non francophones. C’est bien la preuve que l’afflux massif de populations étrangères à Blois pose des problèmes scolaires d’assimilation de notre langue qui, eux-mêmes, entrainent des dépenses supplémentaires. En somme, nous constatons que par la force des choses se met en place une école à plusieurs vitesses.
Cet enseignement spécial du français pour élèves d’origine étrangère sera sans doute contrarié sinon anéanti par l’enseignement des langues du pays d’origine (marocain, turc…), un enseignement dispensé ou cautionné par l’Education nationale elle-même.
Les rythmes scolaires en question
920 élèves en ALP sont accueillis chaque jour dans les Accueils de loisirs périscolaires (ALP) et, d’après les services de la mairie, la quasi-totalité des parents d’élèves de Blois serait satisfaite de la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires dans la ville. Cela reste à démontrer car, de toute manière, les parents n’ont pas d’autre solution que de se soumettre et d’accepter la situation. D’ailleurs, quand ils en connaîtront le coût réel, ils réagiront.
Un enseignement privé sous contrat aux ordres?
Rappelons au passage que l’enseignement privé sous contrat n’est pas tenu de se plier à la réforme des rythmes scolaires et les parents qui y ont mis leurs enfants en sont satisfaits. Peut-être que, dans ce cas, ils ont fait le choix de l’enseignement privé parce que, précisément, cette énième réforme n’était pas appliquée dans le privé afin de privilégier l’acquisition des connaissances.
En revanche, ils seront surpris de constater que l’enseignement catholique se prépare à appliquer en 2016 la prochaine réforme de N. Vallaud Belkacem alors que l’enseignement public manifeste et s’y oppose. (la Nouvelle République 2/9/2015) Le monde à l’envers !
Il n’est pas certain que l’enseignement sous contrat soit plébiscité l’an prochain s’il participe à cette décérébration voulue par les pédagogistes de la rue de Grenelle. Parents, soyez vigilants et réagissez !