Transports : conseil départemental UMP et Agglopolys PS se renvoient la patate chaude.
Photo Google Maps : Itinéraire à Villefrancoeur d’un enfant dépourvu de transport scolaire.
En ce début de rentrée, c’est la problématique du transport scolaire en zone rurale qui, comme chaque année refait surface. Et les difficultés exaspèrent les habitants de Villebouzon, un hameau de Villefrancoeur, qui fait partie du nouveau canton d’Onzain mais aussi du périmètre d’Agglopolys. Et pour cause : les arrêts qui desservent la commune…sont situés après 3 km de parcelles agricoles isolées, au détour de routes étroites et non éclairées. En ce sens, il est légitime que les familles rechignent à laisser leurs enfants partir seul à l’école.
Alors que les 12 collégiens doivent faire 30 minutes de marche à pied pour emprunter la ligne 3 Vendôme-Blois du réseau Route 41 (géré par le CD41) aux environs de 6 h 50 au départ de Freschines, du Bourg ou du Breuil pour desservir le lycée Augustin Thierry, avant éventuellement de prendre un bus Azalys pour rejoindre un autre établissement blésois, le périple des plus petits, lui, ressemble aussi à un véritable parcours du combattant pour leurs parents.
En effet, les écoles du secteur (Landes le Gaulois, La Chapelle Vendômoise et Villefrancoeur) dépendent d’un syndicat intercommunal à vocation scolaire (SIVOS) appelé aussi regroupement pédagogique intercommunal (RPI). Ce syndicat, rattaché à Agglopolys, organise le ramassage scolaire des écoliers depuis Coulommiers-la-Tour jusqu’à Villefrancoeur mais ne dessert donc pas les hameaux alentours sous couvert d’une trop longue distance de parcours pour les plus petits. Certes.
Néanmoins, ce n’est pas une raison pour renvoyer chaque année dans les cordes sans organiser de solutions alternatives pour les familles venues s’installer à la campagne pour permettre aux écoles de continuer à exister, dans l’esprit d’y pérenniser commerces et lieux de vie en zone rurale. A plus forte raison quand on leur impose une réforme des rythmes scolaires qui les obligent parfois à prendre sur leur temps de travail le mercredi pour venir récupérer leurs enfants le midi, faute de cantine et de bus jusqu’à leur domicile…
Cette situation ne doit pas non plus exonérer le conseil départemental de ses responsabilités, en tant qu’organisateur des transports dans le département, car si la situation des écoliers dépend d’Agglopolys, elle peut se poser aussi pour les personnes âgées ou à mobilité réduite, restées vivre dans leur village et dépendantes du peu de service public qui leur reste à disposition.
Cédric Pelé, a déjà eu l’occasion de rencontrer ces oubliés de hameaux isolés sur le canton d’Onzain qui font face aux mêmes inquiétudes pour leurs enfants ou leurs aînés. Les maires ruraux, solidaires de leurs administrés, font suivre leurs doléances mais ni le conseil départemental (UMP) ni Agglopolys (PS) ne veulent en tenir compte. Nulle doute que ces oubliés déplorent n’être jamais oubliés lorsqu’il s’agit de participer à l’effort fiscal qu’il leur est demandé chaque année.
Le Front National, semble lui, être le seul à rester à l’écoute de la ruralité. Les résultats aux dernières élections départementales en Loir-et-Cher l’on prouvé.
Vive la campagne .
Je prend juste » mon » exemple :
habitant a Maves ( canton la Beauce )
quatre de mes enfants prennent les bus route 41
Un en classe de premiére a Beaugency , l’arrêt de bus se trouve à la Chapelle Saint Martin en plaine 5 km de la maison.
un en classe de seconde à Vendome , l’arrêt de bus se trouve à Oucques la Joyeuse 17 KM de la maison
un en quatrième a Blois , l’arrêet de bus se trouve à Pontijou 3 KM de la maison
et un en classe de CE2 a Mer , 200 M de la maison
Bien sûr des années de demandes au conseil général , toujours restées sans réponse…
Bien sûr les horaires sont à quelques minutes près à la méme heure , donc très dur de s’organiser ; alors pour les grands on investi dans des scooters pour qu’ils puissent allez aux cars ( assurances , frais d’essence organisation pour la protection des scooters …)
Bien sur la commune de Maves nous demande le paiement des 10% de charges scolaires non pris en charge par le conseil départemental …..
Alors que tous nos élus reprenaient en coeur sur leurs propagandes électorales , que les bus route 41 étaient gratuit …..
Alors habiter en campagne oui ; mais à quel prix !!!