Régionales : à l’approche du scrutin, l’UPRC tente de faire illusion.
Le groupe FN travaille régulièrement, le groupe UPRC s’agite à l’approche des élections.
La Nouvelle République fait état d’une « guerre des communiqués » entre François Bonneau, président PS sortant de la Région Centre et candidat à sa propre succession et la « droite régionale » au sujet des aides aux associations.
L’article ne précise pas toutefois si ce communiqué de la « droite » provient de Philippe Vigier (UDI), tête de liste, ou bien de Nicolas Perruchot, président du groupe UPRC (UMP-centristes) depuis la démission de Hervé Novelli.
Ce qui est certain, c’est qu’à l’approche des élections, le groupe UPRC a subitement changé de position au sujet des subventions aux associations, en particulier au sujet de CAP’Asso, un dispositif régional qui permet de subventionner des emplois associatifs.
En effet, alors que la « droite régionale » a toujours voté ces subventions sans broncher depuis le début du mandat, elle s’est opposée à plusieurs dossiers lors de la Commission permanente du 3 juillet.
Le groupe Front National pour sa part n’a jamais changé de position, refusant de participer au vote pour ce dispositif en raison de la présentation qui en est proposée.
Il faut savoir que CAP’Asso est rattaché à la commission « Économie et Emploi, Agriculture, Artisanat et Economie solidaire« . Pour les élus FN, ces aides ne relèvent en rien du développement économique, elles concernent majoritairement le sport et la culture, et devrait être examinées dans le cadre de ces commissions, auquel cas nous pourrions approuver ou non, au cas par cas, les dossiers présentés.
Les élus FN refusent également, à chaque commission, un certain de nombre de subventions en motivant leur décision sur différents critères : intérêt régional, intérêt réel de la manifestation, participation du public (billetterie) etc…
En un mot, nous faisons notre travail d’élus dans le souci de l’intérêt général, sans autre préoccupation électoraliste.
Mais le groupe UPRC (« droite régionale ») ne trouve pratiquement jamais rien à redire. Et nous ne manquerons pas de le faire savoir au cours de la campagne.
Ce qui explique la réaction tardive de l’UPRC : un mouvement de panique pour cacher aux électeurs leur manque de combativité durant la mandature écoulée.