F. Hollande en campagne dans la région : Récupération politique et animalière en trompe l’oeil.
« Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages »… ni les Français pour des pélicans !
Sauvé au moins provisoirement, le Centre de l’Energie Atomique qui emploie 650 salariés à Monts dans l’Indre-et-Loire (et devait être regroupé avec le CEA du Barp en Gironde) a reçu la visite de François Hollande.
Les élus du Front National étaient intervenus à l’occasion d’un voeu présenté en juin dernier, pour mettre un terme au petit jeu politicien auquel se livraient les groupes PS et UPRC, afin d’affirmer une volonté unanime des élus lors de la dernière session au conseil régional.
Le locataire de l’Elysée pour sa part s’est montré plus évasif : « Une analyse sera conduite pour en tirer toutes les conséquences [NLDR : de la suspension du projet de fermeture] à l’occasion de la prochaine loi de programmation militaire, en 2019″. En somme tout peut laisser à penser que l’annonce du projet de fermeture intervenait au mauvais moment… à 3 mois des élections régionales où le président sortant, François Bonneau est plus que jamais en difficulté et où le Front National s’apprête à minima à doubler son nombre d’élus régionaux.
Cette visite présidentielle s’inscrit bien évidemment dans le cadre de la campagne des régionales, vous l’avez compris.
La promenade s’est poursuivie peu avant midi, à Contres, où la dégustation de madeleines battait à plein régime. François Hollande en a profité pour se poser en défenseur de la ruralité, pour aussitôt avouer qu’il ne pouvait que quémander auprès de Bruxelles une aumone pour l’agriculture.
Enfin, en marge de sa visite au ZooParc de Beauval, François Hollande a fait une parabole plutôt grotesque à propos des pélicans : « s’il suffisait de donner quelques appâts à quelques oiseaux pour qu’ils investissent… on installerait alors une grande volière ». Faut-il y voir une allusion aux migrants ?
Au moment que le président de la Région François Bonneau s’apprête à octroyer 100 000 € d’aides aux « migrants », pas besoin de sous-titres, merci, les Français modestes ont compris. Eux peuvent le dire, ils n’ont pas de résidence secondaire disponible.
A l’inverse, peu-être avoue t-il avec cette phrase cinglante que les Français qui ne trouvent pas de logement ou plus d’emploi, devraient se résoudre quitter leur pays, surtout lorsque l’on sait que paradoxalement, le peu de pélicans blancs (l’espèce qui était à l’honneur lors du spectacle dédié pour l’occasion) qui effectuent des grandes migrations vont du Sud…de l’Europe vers l’Afrique en période hivernale !
ras le bol de cette politique spectacle qui prime sur les décisions qui devraient rendre la vie de nos concitoyens bien meilleure ce qui n est pas le cas. seul le front national travail en ce sens