Baisse des dotations : le double discours des maires…de gauche et de droite !
François Baroin et André Laignel : ils contestent la baisse des dotations que leurs amis ont approuvée. Sans toutefois en dénoncer les véritables causes.
La baisse des dotations aux collectivités locales, particulièrement aux communes, avait été annoncée et programmée par Nicolas Sarközy en 2011, provoquant une levée de bouclier des maires de gauche. Elle a été mise en oeuvre et amplifiée par François Hollande et se poursuivra jusqu’en 2017, et du coup ce sont les maires de droite qui s’insurgent !
De la même manière au conseil régional, François Bonneau (PS) qui accusait l’Etat d’asphyxier les Régions avant 2012, parle aujourd’hui d’une « contribution de la Région à l’effort national » !
C’est pourquoi il convient de remettre à sa juste place la démonstration des maires de Loir et Cher, mobilisés par Jean-Marie Janssens, tandis que son mentor était aux côtés de Hollande pour regarder voler les pélicans !
Mais la réponse des élus de gauche n’est pas plus crédible : Marc Gricourt, Jeanny Lorgeoux, François Fromet et Christophe Degruelle soulignent à juste titre une contradiction évidente entre les postures locales des parlementaires de droite et leur position à l’Assemblée lors des votes budgétaires.
Ils oublient toutefois de rappeler que cette contradiction n’est pas seulement le fait de la droite, puisque la fronde des maires est animée au niveau national par un certain André Laignel, maire PS d’Issoudun (36).
Petit clin d’oeil à l’actualité : on peut s’étonner dans ce contexte que l’Etat trouve des fonds immédiatement pour aider ces mêmes communes à accueillir les clandestins qui affluent sur notre territoire après avoir franchi illégalement une, deux ou trois frontières ?
La position du Front National a le mérite de la cohérence.
La baisse des dotations est la conséquence de la situation d’endettement sans précédent de la France, dette accumulée faut-il le rappeler autant par les gouvernements de droite (UMP-centristes) que de gauche (PS et ses alliés).
Plus grave, en même temps qu’ils faisaient exploser la dette, ces mêmes gouvernants ont soumis notre pays à la tutelle de la troïka (UE-BCE-FMI) qui aujourd’hui dicte à la France sa politique budgétaire.
En allant plus loin, tout cela remonte à la funeste décision de 1973 qui oblige l’Etat à passer par les banques privées ou les marchés pour financer sa dette, interdisant au Trésor français de s’adresser directement à la Banque de France, qui lui accordait jusque là des prêts à taux 0.
Or, le calcul est simple faire : sur les 2000 milliards d’euros de dette, les 3/4 correspondent à la somme des intérêts payés depuis 1973. Et cela continuera tant que nous ne serons pas sortis de ce système.
Le Front National, avec Marine Le Pen, l’exige.
le libre arbitre est la solution nos politiques en sont incapables soumis comme ils le sont aux directives de l union et des fonds monétaires mondialistes
Ainsi la seule solution c’est la dénonciation des traités européens et la sortie de l’Union Européenne, mortifère pour notre souveraineté et notre modèle social français. Il faut pouvoir décider librement de nos choix économique et sociétaux, dans le cadre de l’Etat Nation plein et souverain. Au niveau monétaire, avoir une monnaie nationale, ne plus dépendre des marchés financiers mais de la Banque de France (prêt à taux 0 pour l’Etat et les collectivités territoriales). C’est une partie des propositions économiques du FN, le retours à l’Etat stratège et le patriotisme dans l’économie.
Ainsi le Front National est la seule organisation cohérente, tant dans sa ligne politique que dans ses propositions: rendre à la France son libre arbitre.