Blois : une gauche sectaire, un maire qui dérape.
Les élus blésois du FN avant le conseil.
L’ordre du jour du conseil municipal est toujours très chargé à la rentrée, car en plus des délibérations habituelles il y a les budgets supplémentaires et les comptes-rendus annuels d’activité de nombreux organismes et services publics.
En début de séance, Miguel de Peyrecave a posé une question au sujet de l’accueil des « migrants », puisque les élus n’ont été informés de la décision du maire que par la presse. Réponse de Marc Gricourt : « C’est la préfecture qui gère, le ministère décidera du nombre de familles qui viendront en Loir-et-Cher. » Nous n’en saurons pas davantage sur le nombre, ni sur le coût pour la Ville de Blois.
Budget supplémentaire : circulez, y a rien à voir !
L’examen des budgets supplémentaires a été l’occasion pour Michel Chassier de pointer une nouvelle réduction des dotations de l’Etat par rapport aux prévisions. Alors que les maires ont manifesté cette semaine pour exprimer leur inquiétude au gouvernement, la Maire de Blois est resté très discret…
L’élu FN fait aussi remarquer que la dette repart à la hausse (CM 2015-09-21- BS 2015).
Sur les budgets annexes, Michel Chassier s’étonne du déficit chronique de la Boutique du Château, alors qu’il s’agit d’une activité marchande. Le Maire doit reconnaître que le mode gestion choisie n’est pas étrangère à cette situation ( CM 2015-09-21- Boutique du Château).
Pour la Maison de la Magie, même question, puisqu’on nous parle d’une fréquentation en hausse, mais le déficit augmente ( CM 2015-09-21- Maison de la Magie).
Sur tous ces points, qui pour le moins méritent d’être soulevés publiquement, le rapporteur du budget, Yann Bourseguin, se contente de répondre : il aurait fallu poser ces questions en commission. A huis-clos. Nous pensons pour notre part que les Blésois ont le droit d’être informés.
Agglopolys : quel bilan, quel avenir pour les communes ?
Pas de surprise dans le rapport annuel d’Agglopolys, nous y reviendrons. A noter que le rapport, qui vante le développement des pistes cyclables, oublie de dire que 200 000 euros prévus à cet effet au Contrat de Plan ont été purement et simplement supprimés.
Sur le développement économique et l’emploi, un chiffre parle, c’est le nombre de jeunes pris en charge par la Mission locale : + 33% en un an ! ( CM 2015-09-21- Rapport activité Agglopolys).
Autre délibération en rapport avec l’Agglo : le transfert de compétence en matière d’urbanisme. En gros on nous demande de voter pour un transfert qui nous est imposé par la loi ALUR, et qui va encore restreindre la liberté des communes en matière de droit des sols et d’urbanisme : permis de construire, lotissements ou aménagement de zones commerciales par exemple.
En arrière-plan on retrouve la menace d’une mort programmée des communes.
Face à ce choix contraint, les élus FN ont refusé de participer au vote ( CM 2015-09-21- Agglopolys – PLU).
Rapport annuel sur l’eau : le prix augmente, les fuites aussi !
Nous avions fait un certain nombre de remarques il y a un en examinant le rapport du délégataire. Nous aurions pu refaire les mêmes cette année, en particulier sur l’entretien et le renouvellement du réseau qui voit son rendement se dégrader encore. La fuite spectaculaire survenue ce dimanche rue Denis Papin en est aussi l’illustration, nous avions relevé dans le rapport 2013 que ce risque était déjà souligné.
Quant au prix moyen du m3, il passe de 2,48 à 2,50 € ( CM 2015-09-21- Rapport annuel Eau).
Le pont Jacques Gabriel : un pont qui unit ou sépare deux rives ?
Que faire en face de la mauvaise foi et d’un esprit sectaire ? Continuer son chemin en s’opposant mais aussi en faisant des propositions précises et réalisables.
C’est ce que nous avons fait quand nous avons parlé des travaux d’aménagement du Centre Ville dont le coût vient de monter de 450 000 euros en raison de travaux complémentaires imposés par les services du Conseil départemental sur le revêtement du pont. Comme si ces travaux n’étaient pas prévisibles. A croire que le coût final réel, important, n’est pas annoncé au départ afin d’obtenir l’approbation de tous.
Miguel de Peyrecave a fait remarquer que la suppression d’une voie de circulation provoquait des embouteillages avec les effets économiques désastreux pour le centre ville on m’a répondu que ce n’était pas grave. Les élus de gauche nous verraient bien tous à bicyclette !
Quand il a fait observer que les lampadaires du pont n’étaient pas en harmonie avec ceux des quais des 2 rives plus classiques, le maire a répondu que nous n’étions pas pour la modernité. On leur parle d’harmonie et ils répondent idéologie. Rappelez-vous la formule d’un PS : « vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaire ! »
Le rapport sur le stationnement : L’automobiliste, vache à lait permanente !
Un rapport sur le stationnement reflète le dynamisme, la mobilité et la circulation du centre ville. Or presque toutes les données (stationnement en surface, parkings souterrains, abonnements résidentiels) sont à la baisse. Cela est sans doute dû au dépeuplement du centre ville et aux difficultés financières des Blésois qui font tout ce qu’ils peuvent pour échapper au paiement de cette taxe. Ce qui fait 30% des automobilistes préfèrent ne pas prendre de ticket sur les places payantes !
A noter que les PV distribués sont aussi à la baisse.
Le Front National a proposé que chaque contrevenant bénéficie d’un stationnement de 2 heures en parking souterrain. Une façon de faire de la prévention. Mais le responsable de la sécurité, Yann Bourseguin, est sans pitié avec les automobilistes qu’il estime incapables de s’amender. Alors on leur inflige des amendes. Pas de pitié pour la vache à lait qu’est l’automobiliste. On trouvera l’adjoint au maire plus modéré quand il s’agira du délinquant qui peut toujours s’amender. Ce qui reste à démontrer !
Prévention de la délinquance par la réunionite.
Face à la proposition de créer une énième commission réunissant 10 personnes et institutions pour traiter des pré-délinquants de Mirabeau et Coty, Miguel de Peyrecave a fait observer que les collèges et les Lycées du secteur avaient toutes les données (conseil de discipline, tableau des absences, etc.. ) pour déterminer le profil des délinquants potentiels. Et qu’avec la politique pénale actuelle et le manque de moyens qui font qu’un délinquant ne passe devant le juge que 6 mois plus tard, il régnait un grand laxisme, cousin germain de l’impunité donc de la récidive.
Sans sourire, le député Robilliard a indiqué que le Ministère de la justice ne donnait pas de consigne. Qui va le croire ? Pour tel autre socialiste la notion de prédélinquance n’existe pas. Si c’est le cas, alors pourquoi faire de la prévention ciblée sur Mirabeau et Coty ?
Bonsoir les Bisounours socialistes qui sont prêts à payer des milliers d’euros à une association (ARCA) pour démontrer aux délinquants que ce qu’ils ont fait de mal n’est pas bien (214) A noter que ce sont toujours les mêmes associations qui trouvent dans la Politique de la Ville un fromage juteux et durable. Aussi bien avec la gauche qu’avec la fausse droite.
Réflexes pavloviens et dérapage indigne.
Se fondant sur le prénom du conseiller municipal FN, le maire a reproché à Miguel de Peyrecave de ne pas être sensible « au souvenir de ses parents d’origine espagnole ». Mauvaise pioche. Miguel de Peyrecave n’est pas d’origine espagnole, sa famille est gasconne et identifiée depuis 1543. Une sorte de Français de souche… qui n’existe pas selon la doxa.
Pour terminer, alors que Mathilde Paris venait de longuement analyser la gestion de l’association Mars (Chato’do et Pôle Nord), soulignant la part considérable des subventions (plus de 514 000 euros en 2014) en même temps que les dépenses de personnel toujours plus importantes, Marc Gricourt lui fit la réponse habituelle, préparée à l’avance : « vous n’aimez pas la musique amplifiée comme vous n’aimez pas l’art contemporain, d’ailleurs on ne vous a jamais vu à la Fondation du Doute« .
Toujours les réflexes pavloviens de la gauche. Mathilde Paris n’a pas eu de mal à lui répliquer qu’elle était titulaire d’un Master 2 Professionnel Arts et Culture, qu’elle avait travaillé au Centre Pompidou et s’était déjà rendue 4 ou 5 fois à la Fondation du Doute.
Du coup Marc Gricourt s’est permis une nouvelle fois de jouer ironiquement sur les noms de jeune fille et d’épouse de Mathilde Paris (il l’avait déjà fait en début de mandat) : une façon de laisser entendre que notre conseillère municipale FN se dissimule sous plusieurs identités.
Plus grave, il a fait publiquement lecture d’une lettre adressée par Mathilde Paris au service de la petite enfance au sujet d’une place en crèche. Un procédé d’une telle indélicatesse a soulevé l’indignation non seulement de l’opposition mais aussi de certains élus de la majorité.
On croyait le Maire de Blois chanoine et patenôtre, c’est un chafouin et pas des nôtres. Un politicien socialiste, ça ose tout, c’est à ça qu’on le reconnait !
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Et oui, nos élus socialistes se dévoilent. Sous un vernis policé, noirceur, sectarisme et bassesse. Beurk..