La désespérance sociale doit conduire à un vote de sursaut national !
Le 5 Octobre, deux dirigeants d’Air-France, dont le DRH, ont été agressés par des salariés « remontés » par l’annonce de la suppression de 2 900 emplois dès 2016. Je ne cautionne pas la violence. Les personnes qui ont commis ça (d’ailleurs, ce ne sont pas des pilotes d’Air-France) dénaturent l’action syndicale si ce sont des syndicalistes. En même temps, ces mêmes dirigeants sont sourds et aveugles face aux pleurs et à la détresse d’une salariée d’Air-France. Mais François Hollande et Manuel Valls s’indignent et annoncent que les coupables de telles violences seront sévèrement punis.
Dans un même temps, en Loir-et-Cher quand une multinationale (voir la Nouvelle République du 18-09-2015), Procter & Gamble va licencier 420 salariés, peu de personnes osent s’indigner ! Le Président de la République, François Hollande préfère visiter le zoo de Beauval en évitant ainsi la colère des salariés qui se battent pour la sauvegarde de leur emploi. Pourtant la lutte contre le chômage est (était ?) l’une de ses priorités…
Enfin, quand 80% des conducteurs de bus de Blois exercent leur droit de grève le 5 Octobre pour la défense du service public auprès des usagers, pour leurs conditions de travail et pour la modernisation et l’adaptabilité des transports, là encore Agglopolys ne répond pas aux attentes des salariés et de leurs syndicats, et Christophe Degruelle le président d’Agglopolys s’est montré particulièrement méprisant envers les conducteurs, selon nos sources.
Dans tous les cas, que ce soit au niveau national comme au niveau local, la caste politique au pouvoir ne sait répondre que par le mépris, l’ignorance et le dédain face aux justes aspirations du monde du travail. Mais quand les salariés voient avec désespérance leurs droits de plus en plus bafoués, quand la violence sociale exercée à leur égard par des dirigeants d’entreprises, apatrides et supplétifs de la finance mondiale, avec l’aide de toute la classe politique française, il ne faut pas s’étonner des réactions violentes. Air France fait (faisait ?) partie des fleurons de notre savoir-faire français, comme France Télécom, Thomson hier, EDF-GDF, Alstom … et toutes ces industries françaises qui ont été sacrifié sur l’autel du libre échangisme et de l’ultra-libéralisme bruxellois. Toute la « gauche » et la « droite » réunies sont complices de la destruction de notre économie, de notre savoir-faire, de l’emploi et du modèle social français. Une partie de la « gauche » et de « l’extrême-gauche » prétendent s’insurger contre la « violence sociale des licenciements » (dixit Jean-Luc Mélenchon). Mais qui a porté François Hollande au pouvoir en 2012, ce chantre du social-libéralisme ? Qui soutient idéologiquement l’Union Européenne, qui ne peut être qu’ultra-libérale et s’oppose à toute idée de défense de la Nation, d’économie patriote, seul rempart pour défendre nos acquis sociaux, nos valeurs, nos droits ? Les amis de M. Mélenchon, Front de gauche, PCF, NPA et consorts. Les mêmes qui défendent l’immigration et l’arrivée massive de migrants économiques en France, agissant en cela comme supplétif du MEDEF pour peser à la baisse sur les salaires des travailleurs français, devenus des « dindons de la farce » à la merci du système. Bref la Gauche française a cessé depuis bien longtemps de défendre les intérêts des travailleurs et du peuple de ce pays.
Seul le Front National a un programme économique clair et responsable. Ainsi au niveau local, nos élus on déjà plusieurs fois dénoncé la volonté d’Aggloppolys de pratiquer la politique de l’expansion tout azimut, en somme « la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf ». Cette même volonté idéologique, qui va à contre-sens des communes isolées et éloignées des centres d’actions trouvera bientôt un écho dans le Vendômois en dépit de l’inquiétude des maires ruraux.
Même chose au niveau régional, le Front National défend une autre politique économique : aide aux formations en alternance et à l’apprentissage, quand on sait que seulement 5,5% du budget économique du Conseil Régional est alloué aux PME-PMI. De même nous voulons défendre une agriculture locale pour les habitants de la région Centre : produire et consommer sur place, en favorisant dans les cantines scolaires ou les restaurants d’entreprises la consommation de produits locaux.
Et au niveau national, seul le Front National a une vision nette et cohérente du redressement économique de notre pays. Le Front National n’hésite pas entre libéralisme-social des «Républicains » ou social-libéralisme du PS porté par Messieurs Macron et Cie, les deux mêmes faces de l’RPS aux ordres de la finance et de Bruxelles. Bien au contraire, le Front National défend une économie patriote, pour produire au plus près en France, avec des travailleurs français pour les français. Bref il faut revenir à du pragmatisme économique et se débarrasser du dogmatisme idéologique des tenants du système et de l’ultra-libéralisme.
Alors oui les français, les salariés de notre pays, les « sans dents » comme les appelle François Hollande sont de plus en plus résignés et ne veulent plus faire confiance à ces menteurs professionnels de « gauche comme de droite », qui depuis plus de 40 ans mènent notre pays directement dans le mur pour la seule défense de leur intérêts partisans et électoralistes. Les Français, quelque soit leur milieu social, ont besoin d’élus responsables, réellement au service de l’intérêt général, d’élus qui vivent et comprennent leur préoccupations, d’élus du Front National. C’est pourquoi, de plus en plus de nos concitoyens se tournent vers Marine Le Pen, la seule qui peut leur redonner un espoir et un avenir.
Pour faire face à la désespérance sociale, un seul vote utile les 6 et 13 Décembre : le vote FN, un vote de sursaut national.
Laurent Bras, responsable départemental du cercle Front syndical 41.
Un article du point: http://www.lepoint.fr/politique/un-tiers-des-francais-prets-a-voter-pour-marine-le-pen-11-10-2015-1972507_20.php#xtor=CS2-238 nous apprends que « L’évolution la plus forte de Marine Le Pen se voit dans une France du travail, celle des 35-49 ans, qui s’est sentie trahie par Nicolas Sarkozy et qui est déçue par François Hollande »,
Cette analyse confirme la stratégie gagnante du Front National à aller sur le terrain social et économique.