Les gardiens d’immeubles face à la délinquance, en première ligne et seuls !
Une gardienne d’immeuble de Blois a été agressée le 19 octobre dernier par un SDF qui occupait une cave de sa résidence. Bizarrement qualifiée de victime de « violences légères » par la Nouvelle République du 7/11/2015, la gardienne est en arrêt de travail avec la crainte permanente que cela recommence. On notera que cette agression n’est mentionnée que 15 jours après les faits, en passant sous silence l’endroit exact de l’agression. On se demande pourquoi.
Pour notre part, nous connaissons les difficultés des gardiens d’immeubles qui tentent de faire respecter les règlements intérieurs des résidences et qui se trouvent ainsi en première ligne. Seuls!
Jusqu’à présent on pouvait penser que ces agressions se limitaient à certains quartiers comme la ZUP et qu’elles épargnaient le centre ville. C’est fini ! On se souvient de ce gardien de Jacques Gabriel qui avait été roué de coups par un résident au printemps dernier. Son visage tuméfié et défiguré empêchait de le reconnaître ! Il n’a toujours pas repris son travail alors qu’étant son voisin il peut croiser chaque jour son agresseur, lequel n’est toujours pas passé devant le tribunal.
Comme cette gardienne du centre ville victime de ce que certains qualifient abusivement « d’incivilités », depuis cette agression, les gardiens d’immeubles se sentent seuls, ils ont vraiment l’impression de ne pas être entendus ni par les bailleurs ni par les pouvoirs publics. Ils ont beau demander une mutation, elle leur est refusée! Il est temps que la peur change de camp!
Qui répondra à leur appel ? Le Front National.