Cachez cette vérité que je ne saurais voir : « pas d’amalgame » et « ne pas stigmatiser »
Plus de 5 jours après les terribles attentats de Paris, la Nation toute entière s’est recueillie, dans un immense sursaut patriotique (patriotisme qui ne s’exprime malheureusement que dans ces moments tragiques ou à l’occasion de grands événements sportifs). Je voudrais à nouveau rendre un dernier hommage aux 129 victimes tombées sous les balles de la barbarie islamiste, en particulier une pensée pour les deux jeunes filles originaires de Monthou-sur-Bièvre arrachées trop tôt à la vie. Il faut également remercier les fonctionnaires et les agents des services publics mobilisés sur le champ, dans de si tragiques et difficiles circonstances qui ont œuvré avec professionnalisme et sens du devoir dans l’intérêt commun le soir du 13 Novembre et dans les jours qui ont suivi. Enfin bien évidement je rends hommage à nos forces de sécurité et de Police, qui ont agi avec courage et détermination pour stopper net les terroristes, comme en a témoigné l’assaut donné à Saint Denis.
Ainsi la Fédération Front National du Loir-et-Cher, a tenu à être présente le jour de la commémoration qui a eu lieu dans la cour de l’Hôtel de Ville, avec les élus de la Nation, et avec notre drapeau national en berne, parce que c’est notre identité, nos valeurs, c’est la République et donc la France qui a été touchée le 13 Novembre. Il aurait d’ailleurs été judicieux de chanter notre hymne national à l’issue de la cérémonie, célébrant ainsi notre attachement à la France toute entière si durement éprouvée, comme cela s’est fait lors de l’hommage rendu aux victimes à Chailles, commune particulièrement endeuillée par les événements.
Cependant, au-delà du deuil national de 3 jours qui s’est achevé, le rôle d’une force politique qu’est le Front National, c’est de répondre au désarroi et aux questions légitimes des Français face à ce drame national qui nous touche tous et d’apporter les solutions qui s’imposent, sans faiblir et sans faillir. C’est bien là tout le sens de la politique.
Le Maire de Blois, Marc Gricourt, également candidat pour le PS aux élections régionales déclare dans une diatribe de moralisateur d’une autre époque « Je pense à ces responsables de l’extrême droite française, ce parti incendiaire qui en permanence stigmatise, agite les peurs, divise les Français, trompe et ment pour capter l’attention notamment des plus fragiles ». Les mots sont lâchés, la stigmatisation est en marche: vous prendrez bien un peu de « pas d’amalgame » pour ne pas voir la réalité en face.
Oui il y a un lien évident entre immigration non assimilée, délinquance, insécurité, et fondamentalisme islamiste. Celui-ci, comme la gangrène, prospère dans nos grandes métropoles, nos quartiers. A l’instar de l’affaire Merah, tous ces terroristes ont grandi en France, ont sombré dans la délinquance et se sont ensuite radicalisé dans ces mêmes cités en proie au salafisme, ou en prison. Ainsi, depuis plusieurs années, les candidats djihadistes, partis en Syrie ou restés ici, sont tous au départ de petites ou grandes racailles qui ont ensuite pris le chemin de l’Islam radical pour assouvir leur soif de violence. Nous payons là plus de 30 ans de renoncement et de recul de nos valeurs républicaines: laïcité non respectée, remise en cause systématique de l’ordre et de l’autorité, effondrement de l’Ecole Républicaine, décadence morale et laxisme sociétal, repentance historique continuelle, recul du patriotisme. Même dans certaines entreprises publiques comme la RATP dont il vient d’être révélé qu’elle emploie un certain nombre d’agents fichés « S » et où de plus en plus de cas sont rapportés d’employés qui, venant des « quartiers sensibles », refusent de serrer la main de leurs collègues femmes ou de monter après elles dans le même bus. Le communautarisme envahit sournoisement notre société, tournant ainsi le dos au principe républicain de l’unicité de la Nation.
L’immigration venant d’Espagne, d’Italie, de Pologne, de l’ex-Yougoslavie, du Portugal … s’est facilement assimilée à la France, parce que celle-ci n’a renoncé sur rien. En revanche, l’immigration massive nord-africaine et subsaharienne connaît de graves difficultés d’assimilation. La classe politique a, depuis plus de 30 ans, capitulé sur ce terrain en rase campagne et laissé les sentiments communautaires, le rejet de nos valeurs et de notre mode de vie s’exacerber de plus en plus. Il n’y a par conséquent plus aucune assimilation possible à la France, à ses valeurs. En même temps, pour préserver une certaine paix sociale, nos gouvernants ont laissé prospérer les mosquées et autres « centres cultuels et culturels islamistes » devenus des noyaux du fondamentalisme islamiste.
Couplé avec l’insécurité grandissante, l’islamisme radical peut prospérer dans un contexte qui lui est favorable.
Il y a donc urgence à lutter contre les toutes les formes de mafias, trafics et économies souterraines qui sévissent dans certaines zones de non-droit: l’Etat, dans sa toute-puissance doit reprendre la main. Les 500 chefs mafieux et de clans sont connus, les trafics et caches d’armes aussi: il faut que les pouvoirs politiques donnent à nos forces de l’ordre les moyens d’agir. De même que les imams et autres prédicateurs radicaux islamistes ne doivent plus continuer de prêcher la haine et l’intolérance en toute impunité. L’état d’urgence est décrété, il faut qu’il serve à quelque chose et surtout qu’il permette une action sur le long terme. Il est plus que temps, les Français attendent des actes concrets et efficaces.
Au-delà de réalités liées à l’immigration et la non-assimilation à la France, ces terribles attentats sont liés au conflit en cours au Moyen-Orient. Depuis l’ère Sarkozy, toute notre diplomatie a été décapitée pour mieux fondre nos intérêts dans ceux des Américains. Le Moyen Orient était déjà bien déstabilisé en Irak et même plus loin en Afghanistan, la politique étrangère française n’a fait qu’accentuer cette déstabilisation et rendu possible l’avènement de l’Etat Islamiste par son intervention militaire en Libye et par son intransigeance à l’égard du régime syrien.
Qui se bat les armes à la main contre la barbarie de l’Etat Islamiste ? Les Kurdes d’Irak, le Hezbolah libanais et surtout l’Armée Nationale Syrienne de Bachar-el-Assad aidée par les Russes. Ainsi il serait temps de comprendre que notre ennemi c’est l’Etat Islamiste et que ceux qui luttent contre lui sont nos alliés.
Enfin, que penser que cet afflux incessant de clandestins, parmi lesquels certainement des terroristes islamistes ont pu s’infiltrer aisément ? Le contrôle des frontières est rétabli: enfin mais peut être trop tard. La Maison France possède une porte: ses frontières, qu’il faut rétablir au plus vite. C’est une question de bon sens et de sécurité. D’ailleurs, on peut noter au passage que pendant que certains de nos CRS sont mobilisés à Calais pour tenter de rétablir l’ordre, cela fait moins de forces de Police mobilisées pour assurer la sécurité des Français dans le cadre du plan Vigipirate.
Monsieur Gricourt, en digne représentant de la Gauche socialiste, tout comme Monsieur Valls préfèrent concentrer leur énergie à lutter contre le Front National, qui, lui, pose les bonnes questions et donne les bonnes réponses, plutôt que de garantir aux Français un droit constitutionnel premier qui est le droit à la sécurité pour tous, partout sur le territoire.
Monsieur Gricourt, vous avez une lutte « antifasciste » de retard. Le seul vrai fascisme à l’heure actuel c’est celui du fondamentalisme islamiste.
Laurent BRAS,
Secrétaire Départemental Adjoint du FN41
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