Conseil municipal de Blois : des orientations budgétaires moroses.
Hommage aux victimes.
Le conseil a débuté par un hommage aux victimes du carnage des terroristes islamistes. Après la minute de silence, le maire a invité les élus et le public à entonner la Marseillaise qu’il avait oubliée devant la mairie la semaine précédente.
Dans sa courte allocution, il n’a pas pu s’empêcher de parler du risque « d’amalgame » et du « repli sur soi ». Dérisoire et hors sujet : cette stigmatisation déguisée du Front national ne prend plus.
Les clandestins de Calais : toujours pas de réponse.
Quand le FN a posé des questions sur les clandestins de Calais installés à l’AFPA, le maire a répondu que ce dossier relevait du préfet et que cela ne coûtait rien à la Ville… pour le moment. A part cela aucune information sur le devenir des ces migrants à l’issue de leur séjour à l’AFPA, qui ne va pas se prolonger éternellement..
Le FN a bien rappelé « qu’il était opposé à l’ouverture à tous vents de nos frontières qui laissent passer indistinctement terroristes islamistes et réfugiés politiques ou économiques, avec un risque majeur pour nos compatriotes comme Anna et Marion. » Nous le savons depuis le vendredi 13 novembre où des islamistes terroristes étaient déjà entrés le 3 octobre en Europe en se mêlant à la foule des « migrants ». Les Français ouvrent toutefois les yeux malgré le matraquage politico-médiatique.
Pour le retour du service national.
A l’occasion d’une délibération sur le Service civique, Miguel de Peyrecave a rappelé combien, pour restaurer le civisme en France il serait nécessaire de rétablir le service national, supprimé par Jacques Chirac qui, décidément, aura fait voter toutes les lois qui désintègrent notre pays.
Un service national qui, « véritable creuset, permettait de brasser toute une classe d’âge, de promouvoir le civisme, l’amour de la France, la générosité, le dépassement et le don de soi. » Certes le service national pourrait évoluer vers un service militaire adapté tel qu’il est pratiqué dans les DOM/TOM, en parallèle avec le service civique actuel. Les propos de bon sens du FN ont d’ailleurs été approuvés par Marc Gricourt qui a dit combien il avait toujours été opposé à la suppression du Service national. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer.
La sécurité, première des libertés.
La Ville de Blois a signé une convention entre la Police Nationale et la Police Municipale. Une convention approuvée par les élus du FN qui ont fait remarquer qu’il était anormal que toutes les écoles de Blois, publiques et privées, ne fassent pas l’objet d’une surveillance identique à la sortie des cours.
Il semble en effet que l’école primaire privée de La Providence n’en bénéficie pas. On se demande pourquoi. Personne n’imagine que ce serait une réaction personnelle de la mairie à l’encontre de la Direction de cette école. Ce serait «irresponsable» ! Affaire à suivre.
Quand les lois ne sont plus appliquées.
Depuis l’Etat d’urgence, le préfet a imposé de faire rentrer tout le monde dans les locaux du Lycée… et de laisser les élèves fumer à l’intérieur.
Cet exemple montre bien l’irresponsabilité de l’Etat qui fait voter loi sur loi mais qui est incapable de les faire respecter. Comme si notre jeunesse était incapable de se plier à l’observance de la Loi ou de se priver de la cigarette de l’intercours. Quand les Autorités manquent d’autorité, les peuples cessent d’estimer, ensuite, ils cessent d’obéir.
Ecole : au cœur des débats
Avec un dévouement à toute épreuve, à la Quinière, parents et bénévoles participent aux études du soir que les élèves du primaire et du secondaire demandent de suivre. Mais comment se fait-il que ce ne soit pas l’Education nationale qui s’occupe de ces études surveillées ? Des études qui ont existé pendant des décennies dans les écoles de France, publiques et privées et qui sont maintenues dans l’enseignement privé, avec le succès que l’on sait.
C’est la remarque que le FN a faite en espérant que les choses bougent dans le mammouth qu’est devenue l’Education nationale. D’ailleurs, l’école musulmane qui vient de se créer à Blois part du constat que l’école publique n’apporte pas la réponse souhaitée à une éducation sereine et équilibrée. Ce n’est pas faux, mais la Directrice est elle-même professeur de mathématiques dans un CES public de Blois ! Elle doit donc avoir d’autres visées que celle de faire en sorte que les élèves ne viennent pas « la peur au ventre ».
Les écoles maternelles privées… d’une partie du forfait communal
La majorité PS de Marc Gricourt va diminuer, en le divisant presque par 2, le forfait communal pour les maternelles des écoles sous contrat. Certes, ce n’est pas une obligation légale pour la commune de participer à cette dépense et cette disposition est une « singularité » qui remonte au temps où Jack Lang « fonctionnait » avec le Chanoine Cloupet et où il convenait de… s’implanter électoralement à Blois !
Il n’en reste pas moins que, si une baisse doit être appliquée à l’enseignement privé, elle doit être dans les mêmes proportions que celle qui a été imposée à l’enseignement public. Et nous l’aurions approuvée. Or, ce n’est pas le cas et c’est pour cette raison que le FN a voté « contre». A la différence de l’UMPS !
Un Modem qui roule à gauche
Il a été dit par le maire que Jacqueline Gourault avait refusé, en son temps, de verser ce forfait communal pour La Chaussée St Victor. Dans ce cas comme dans d’autres, le Modem roule à gauche…avec un volant à droite !
Combien ça coûte ?
Une étude détaillée de Mme Agnès Verdé Molinié a apporté la preuve que l’école privée coûtait moins cher que l’école publique, avec des résultats identiques, voire supérieurs. A Blois, il serait bon de faire une comparaison pédagogique et chiffrée, en dehors des querelles qui ne semblent pas aujourd’hui dépassées par tout le monde.
La fausse droite rame pour la vraie gauche
Les conseils municipaux de Blois se suivent mais ne se ressemblent pas sauf sur certains points. Entre autres, la complicité, si ce n’est l’entente cordiale entre la majorité de gauche et « l’opposition » de Jacques Chauvin. Ils s’appellent par leur prénom, « Yann » par ci, « Benjamin » par là. Pendant ce temps, les élus du FN ont droit à une courtoisie plus formelle puisqu’ils sont interpelés avec du « Monsieur » suivi de leur patronyme. Le style !
Autre exemple de cette entente : le maire est à 2 doigts de confier une mission d’intermédiaire à Jacques Chauvin pour régler un problème de terrain avec un garagiste non loin de l’Avenue de l’Europe. On a vu aussi que le groupe de Jacques Chauvin vote toutes les délibérations dont celle de la Politique de la Ville en se démarquant publiquement du FN. L’UMPS est bien une réalité !
Débat d’orientations budgétaires. Un avenir difficile.
Michel Chassier a présenté un tableau chiffré et indiscutable de la situation financière de Blois pour arriver au constat que les recettes de fonctionnement diminuent de 1,50 %, alors que les dépenses ne diminuent que de 0,10 %. Chacun sait que la diminution des recettes s’explique par la contribution au redressement des finances publiques imposée par l’Etat, qui représente pour cette année environ 1,5 million d’euros supplémentaires, qui ne sont pas compensés par les recettes nouvelles.
Dans ce contexte la Ville est obligée de faire des économies. La nécessité peut rendre vertueux, mais cela ne suffit pas à Blois.
Notre élu FN a constaté que la masse salariale va continuer d’augmenter et de peser de plus en plus sur les dépenses. Il a fait remarquer que la mutualisation des services avec Agglopolys n’avait pas diminué la note. Et c’est bien ce que le FN avait prédit depuis le début de la constitution de l’Agglo. D’autant que les ressources dites « pilotables » n’augmentent pas et, fatalement, ce sera la diminution programmée des investissements, aussi bien pour le développement de la Ville ou simplement des opérations courantes d’entretien du patrimoine communal, de la voirie aux écoles, aux bâtiments, aux équipements et aux monuments historiques de notre Ville pour lesquels la Ville va faire appel à de généreux donateurs !
Des économies auraient pu être faites sur le PRU de la ZUP, sur la Passerelle, la Maison de la BD ou la Fondation du Doute. Rien de cela n’a été fait malgré les conseils de prudence lancés par le FN. Enfin à partir de 2017, la charge de la dette sera équivalente au niveau de l’investissement, aux alentours de 8 millions d’euros. Ce qui est très inquiétant à moyen terme pour l’avenir.
Assainissement : les travaux ne suivent pas.
Au sujet du rapport annuel sur l’assainissement, Michel Chassier a souligner la faiblesse du taux de renouvellement des canalisation sur le périmètre de l’Agglo : 0,2% en 2014. A ce rythme, il faudrait 5 siècles pour renouveler le réseau ! Un chiffre qui en dit long sur la baisse de l’investissement et les contraintes financières. On pourrait faire les mêmes remarques sur la voirie, qui se dégrade de plus en plus.
Le Maire nous dit que tout va très bien. Nous ne partageons pas ce point de vue et donnons rendez-vous au 14 décembre, date du débat budgétaire, au lendemain des élections régionales. Nous verrons bien si les promesses de la tête de liste départementale du PS, Marc Gricourt, correspondent à la réalité budgétaire du Maire de Blois, Marc Gricourt. Pas certain du tout !
A Blois vous expérimenter déjà l’umps.C’est bien ce qui prouvent que les gesticulations que l’on peut voir à l’assemblée nationale pour les questions au gouvernement ne relèvent que du guignol du jardin du Luxembourg.Je n’habite pas Blois, mais je peux entendre que le mécontentement augmente.Sinon,alors que le maire de Blois est tête de liste comment peut-il expliquer les 45% de participation dimanche?Il ne peut quand même pas accuser le FN.Que dire du vote en notre faveur dans des communes rurales qui place Philippe en tête alors qu’il n’y a pas un étranger?Sinon par le manque de commerces, de médecins.Alors Monsieur Gricourt venez faire un tour dans nos campagnes et ne soyez pas surpris si vous êtes mal reçu.