La souveraineté nationale, seul rempart contre le terrorisme et pour la sauvegarde de notre économie et de l’emploi
Après les attentats meurtriers et barbares du 13 Novembre, le Président de la République, François Hollande, a décidé de rétablir le contrôle aux frontières et d’augmenter significativement les forces de Police et de Gendarmerie, affirmant même que le « pacte de sécurité » était supérieur au « pacte de stabilité ». Enfin ! Pourrions-nous dire. Il faut donc comprendre que les moyens financiers liés à la sécurité vont l’emporter sur la ligne politique de rigueur budgétaire si chère à l’Union Européenne et imposée depuis des années à tous les peuples européens, comme à la Grèce. En clair, François Hollande fait son petit pied de nez à l’Europe, rompant ainsi avec les dogmes de Bruxelles où l’idéologie ultra-libérale prime sur tous les autres choix politiques. François Hollande et le Parti Sociétaliste (PS) au pouvoir opéreraient-il une rupture par rapport aux sacro-saints principes européistes ?
Là où certains criaient naguère au scandale au nom de la « libre circulation sans entrave au sein de l’Union Européenne » et préférant ainsi se réfugier vers un hypothétique contrôle des frontières européennes, le pouvoir exécutif commence à appliquer une des solutions du Front National pour lutter efficacement contre le terrorisme islamiste : le rétablissement et le contrôle des frontières nationales, seule solution pour garantir un minimum de sécurité en France.
En effet, c’est comme si dans un immeuble, on laissait la porte de son appartement ouverte, en faisant confiance à l’entrée principale, celle qui donne sur la rue, en se disant que celle-ci est protégée par un digicode et que donc on ne risque rien. En fait la porte de l’immeuble est cassée, le digicode ne marche plus, tout le monde peut rentrer. Telle est l’Union Européenne, ouverte à tous les vents, ayant abandonné toute notion de protection, aussi bien sécuritaire qu’économique. Il nous faut donc reprendre en main notre souveraineté nationale et fermer notre Maison France, non dans un souci de repli sur soi mais parce que tout habitant d’une maison ferme sa porte à clef le soir et contrôle qui entre ou sort. Simple notion de bon sens que le Front National martèle depuis des années et qui commence à prendre corps dans les esprits et les choix politiques.
Cependant s’il apparaît nécessaire d’avoir des frontières pour se prémunir des agressions extérieures, force est de constater que le pouvoir en place, tout comme Les Républicains, ne semblent toujours pas enclins à avoir le même raisonnement pour protéger notre économie. Le nombre de chômeurs a encore subi une forte augmentation ce mois-ci (42 000 inscrits de plus à Pôle Emploi au mois d’octobre), témoignant ainsi des mauvais choix politiques et économiques pris par le pouvoir. Myriam El Khomri, notre Ministre du travail, aussi experte en législation sociale qu’un cul-de-jatte pour la course à pied, affirme que « ces chiffres ne sont pas satisfaisants ». Alléluia !!! Voilà qui est dit. Mais concrètement que propose ce gouvernement pour relancer l’économie, pour empêcher les délocalisations, pour lutter contre le chômage de masse et les directives des travailleurs détachés ? Rien.
Les tenants du Système, Gauche et Droite réunis ne veulent toujours pas entendre parler de protection de nos entreprises, de défense de nos Services Publics si gravement menacés dans les zones rurales, de sauvegarde de nos acquis sociaux et du modèle social français si durement mis en péril par l’immigration qui déferle sur notre pays. Pas plus qu’ils ne veulent s’engager, au niveau de la région, sur l’attribution prioritaire des marchés publics aux entreprises locales. Toutes ces propositions se heurtent au diktat de l’Union Européenne, à la finance mondialisée, au dogme de la « concurrence libre et non faussée » si chèrement défendus par l’UMPS. Bref, au nom de la lutte contre le terrorisme, on peut faire une entorse aux règlements européistes sur le plan de la sécurité (rétablissement des frontières), mais pas question de changer une seule règle sur le plan économique, tant pis pour nos industries et tant pis pour nos chômeurs !
Au Front National, nous sommes cohérents, nous avons une ligne politique claire : notre économie, tout comme notre sécurité doivent être protégées. C’est pourquoi cela passe par le rétablissement de nos frontières et de notre souveraineté nationale. Il en va de la survie même de la France et de la République.
Laurent BRAS, Secrétaire Départemental Adjoint du FN41