Tribunal de Blois : surtout pas d’amalgame, mais tout de même !
Un certain Saïd, délinquant au casier bien garni, qui, ivre, roule à toute vitesse en plein centre de Blois et se fait arrêter par la police, est jugé pour conduite en état d’ivresse alors qu’il a aussi insulté les policiers.
Un mois plus tard, ce même Saïd, est à nouveau poursuivi par les policiers dans la ZUP après avoir brûlé des feux à grande vitesse et fait paniquer les piétons qui passaient par là. Une défense toujours identique: il avait trop bu, il s’était pris la tête avec sa femme puis son patron. « Pas d’amalgame », qu’ils nous disent !
On ne dira jamais trop le mérite de ces policiers qui, bien qu’ils ne cessent de se faire agresser et insulter par ce genre de personnages continuent d’assurer leurs missions.
Autre scène de plus en plus fréquente. Deux ferrailleurs demeurant dans l’Indre et le Loir-et-Cher, étaient accusés d’avoir récupéré des dizaines de kilos de cuivre à Langon, Selles-sur-Cher, Salbris, Theillay, Nouan-le-Fuzelier, Billy… Armés de leur scie à métaux, ils avaient dépecé des centaines de mètres de lignes électriques et brûlé les gaines en plastique pour monnayer un trésor qui quadruple sa valeur une fois le cuivre dénudé. Les « pauvres ferrailleurs », nomades sans doute, ne trouvaient pas d’emploi car ils n’avaient pas eu le temps d’apprendre à lire et à écrire. D’ailleurs ils étaient persuadés que leurs vols étaient modestes.
Pendant ce temps les trains sont en retard et les risques de déraillement augmentent, comme la note de la SNCF. « Pas d’amalgame avec qui que ce soit» qu’ils nous disent.
C’est tout un système judiciaire qu’il faut revoir de fond en comble en abandonnant l’idée qu’un jour, peut-être, le délinquant et criminel multirécidiviste va rentrer dans les rangs, c’est une probabilité qui ne se vérifie pas vraiment et les victimes se multiplient avec un sentiment d’injustice.
On en crève de cette politique de l’ autruche !