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Vineuil : « ceux de la Boire » imposent la loi du plus fort.

Mardi 24 novembre au soir, quatre « nomades » (*) de la Boire ont passé une partie de l’après-midi à boire au bar de l’Etang en plein centre de Vineuil. Fortement alcoolisés ils sont devenus rapidement incontrôlables et la situation a dégénéré : la serveuse paniquée a fait appel au patron, aussitôt pris à partie par ces individus violents.
La Police nationale a dû faire intervenir pas moins de 3 patrouilles (12 hommes) pour maîtriser les forcenés, non sans avoir été copieusement insultés, menacés de mort et frappés (plusieurs policiers sont blessés).
La Nouvelle République du 27/11/2015 rend compte de leur jugement en comparution immédiate qui relate les faits. L’expression est savoureuse : les 4 individus auraient simplement « semé la pagaille ». Mais en attendant, les victimes sont absentes du tribunal par peur des réprésailles, et depuis le bar reste fermé car le patron et son personnel ne se sentent plus en sécurité, on les comprend.
Le procureur a, tout de même, rappelé que lorsqu’on vit du RSA « on doit des égards à la collectivité en respectant les règles du vivre ensemble ». Mais on est en droit de s’interroger sur les peines prononcées au regard de la gravité des faits : 2 prévenus sont condamnés à 3 mois avec sursis et mise à l’épreuve (!), un autre écope de 10 mois d’emprisonnement dont 2 fermes (donc en pratique il n’ira probablement pas en prison) tandis que le dernier, « au passé pénal chargé, est parti pour la maison d’arrêt pour 8 mois. Tous ont interdiction de reparaître rue de la République et dans les débits de boisson ».
Dans les faits, c’est le bar qui est contraint de fermé.
On devine ce que peuvent penser les policiers en voyant leurs agresseurs s’en sortir de cette façon.
Ce qui est inquiétant c’est qu’il a été fait appel à des effectifs de la Police nationale à Blois pour venir en renfort du dispositif autour de la COP21 à Paris.
Quant on voit encore ce qui s’est passé cette nuit à Blois, la situation devient préoccupante.