L’insécurité blésoise en 3 actes
Acte 1. L’efficacité d’une Police sur le terrain
Un certain Yamani a été jugé et condamné à 4 mois ferme pour avoir proféré des menaces contre les policiers. Il faut savoir que, lors d’un contrôle mouvementé à la ZUP de Blois, dimanche soir à minuit, il avait dit aux policiers que, s’il le voulait, il pouvait demander aux jeunes du quartier de mettre le feu à des voitures. Or, les incendies ont éclaté moins de deux heures plus tard à quelques rues de là. (Nouvelle république 02/12/2015) La coïncidence était troublante mais elle n’a pas été retenue par les Juges… Il faut savoir que Yamani, trentenaire confirmé, disposait d’un casier chargé de 19 condamnations ! Doit-on parler d’une Justice laxiste ?
Acte 2. Un contrôle judiciaire qui ne contrôle rien
A la suite des incendies de voitures de la ZUP de dimanche soir, trois personnes ont été arrêtées et gardées à vue, deux mineurs et un majeur, et présentées à la Justice lundi soir. Toutes trois ont été mises en examen pour incendies et dégradations volontaires mais… elles sont ressorties libres sous contrôle judiciaire. (NR 2/12/15)
Acte 3. Un lien possible entre ces incendies criminels ?
Deux jours plus tard, un incendie détruit un bâtiment en construction du Centre de formation des apprentis du bâtiment, rue André-Boulle. Selon la Police, le feu a bien été allumé par des mains criminelles. Ce que nous avions supposé sur ce Blog dès le début.
Pourtant, les policiers n’établissent pas de lien entre cet incendie et les feux de voiture allumés le week end dernier en représailles à la mise en fourrière du véhicule de Yamani.(NR 3/12/15). Disons qu’ils n’en ont pas encore la preuve et qu’ils subissent peut-être la pression de leur hiérarchie.
Mais il y a des enchaînements très étonnants, un faisceau concordant d’indices troublants qui créent un climat délétère. Les Blésois ne se sentent pas en sécurité malgré l’Etat d’urgence et les fanfaronnades du ministre de l’Intérieur. A qui faire confiance sinon au Front National ?
ils subissent peut-être la pression de leur hiérarchie