Nicolas Perruchot et la menace « fantôme » (Episode I)
Aveu d’impuissance ou déni de réalité ? Nicolas Perruchot, conseiller régional sortant, fraîchement élu conseiller départemental et propulsé vice-président de cette assemblée ne siégera plus à Orléans. Un camouflet sérieux pour ce cumulard de mandats en perte de vitesse, battu 3 fois par la caste socialiste, aux municipales en 2008, aux législatives en 2012 et maintenant aux régionales.
Mauvais perdant, il met sa défaite sur le compte des attentats du 13 Novembre et accuse les candidats du Front National d’être des fantômes - il en avait déjà fait allusion aux départementales. Seulement les habitants le contredisent : partout, où nos candidats se rendent, les habitants reconnaissent que seul le Front National va à leur rencontre et à leur écoute… c’est une réalité.
4 « fantômes » du FN en campagne à Coulanges pendant les régionales.
Les candidats Front National sur ce canton, Laëtitia Adam (colistière en douzième position aux régionales) et Cédric Pelé (*), accompagné de militants, avaient accueilli Michel Chassier, tête de liste du Loir-et-Cher aux régionales, lors de sa tournée cantonale fin novembre et début décembre. En outre, nos candidats, se rendent dès que possible, aux manifestations locales et sur les marchés tout au long de l’année. Une implantation locale qui sera amplifiée en 2016, année sans élection, pour mieux préparer les prochaines échéances. M. Perruchot devrait donc faire preuve de modestie et se rappeler qu’il y a encore 15 ans il était un parfait inconnu de la politique et que c’est son mandat de député qui l’avait propulsé sur le devant de la scène. Aujourd’hui il va retourner dans l’anonymat car tout laisse à penser que les électeurs qui ont voté pour lui en mars dernier se sont tournés vers les solutions préconisées par notre parti. Lassés par les alliances contre-nature de LR avec l’UDI et le Modem, (qui préfèrent se retirer au profil des socialistes ou appeler à voter pour leurs listes dans d’autres régions pour barrer la route au Front National), ses électeurs ont peut-être pensé que le bal-masqué avait assez duré.
3 « fantômes » du FN sur le marché d’Onzain en mars 2015.
Mauvais joueur, pour mieux justifier sa défaite, il a ainsi accusé à demi-mot le choix de son parti d’avoir codésigné Philippe Vigier comme tête de liste régionale. Nous tenons à apporter une précision aux propos qu’ils lui sont rapportés par la Nouvelle République : « C’est le genre de scrutin qui se joue sur les noms des têtes de liste. La preuve : Philippe Vigier, maire de Cloyes-sur-le-Loir, est arrivé en tête en Eure-et-Loir, mais pas dans tous les autres départements de la région » s’était exprimé M. Perruchot. En Loir-et-Cher, Philippe Vigier est arrivé en tête avec 503 voix d’avance au second tour sur François Bonneau. D’ailleurs, le Front National avait comme tête de liste régionale Philippe Loiseau, et c’est en Loir-et-Cher que notre candidat d’Eure-et-Loir réalise ses meilleurs résultats !
Pour le reste, les résultats aux élections régionales parlent d’eux-mêmes : ainsi, sur le canton d’Onzain, nous remercions les 2752 électeurs du 1er tour (32,30% avec +177 voix par rapport au 1er tour des départementales) et les 3114 électeurs du second tour (31,36% avec +624 par rapport au second tour des départementales) qui nous ont accordé leur confiance. Avec 362 voix supplémentaires entre les deux tours, c’est la preuve que les électeurs nous sont fidèles. 22 communes sur 26 (Chouzy-sur-Cisse inclus, dont la Mairesse était la binôme élue de M. Perruchot en mars dernier !) nous ont d’ailleurs placé en tête au premier tour des régionales… de quoi faire pâlir le fantôme Perruchot dont l’ombre ne planera plus dans l’hémicycle du conseil régional.
(*) s’il connaissait un peu mieux le canton, Nicolas Perruchot devrait savoir que Cédric Pelé est le fils d’un ancien facteur d’Onzain bien connu de tous, et que beaucoup identifient.