Détecter les islamistes à Saint Dyé sur Loire ou à Maslives ? Et à Blois ?
Le service du renseignement territorial dirigé par le commandant Jean-François Cuma pour le Loir-et-Cher vient de faire un exposé sur les « radicaux religieux », c’est-à-dire les « islamistes », susceptibles de commettre des attentats. L’objectif était de montrer comment déceler et faire connaître les signes qui transforment un religieux musulman en islamiste, puis en terroriste. Car, en l’état actuel des choses, les services de police n’ont pas trouvé de terroriste bouddhiste, chrétien ou juif.
La conférence n’a pas eu lieu dans une mosquée de Blois mais… à la mairie de Saint Dyé sur Loire devant une quinzaine de personnes. On peut se féliciter de cette initiative prise par 4 maires (Saint Dyé sur Loire, Saint Claude, Maslives et Montlivault), d’autant que le conférencier a rappelé que les « visibles », c’est-à-dire les hommes barbus ou les femmes voilées ne sont pas les plus dangereux (la Nouvelle République 23/12/2015). Et que ceux qui présentent un vrai danger sont « des invisibles qui passent souvent inaperçus… chez qui, physiquement, rien ne laisse présumer qu’ils sont radicalisés et qu’ils vont passer à l’acte. Ils ont le droit d’utiliser la ruse (*) en terre infidèle.» (Traduction : en France)
Les campagnes annoncées de « déradicalisation» doivent faire sourire ceux qui pourraient en être l’objet. Mais pas le citoyen moyen qui se demande où se trouve le « loup solitaire » qui frappera demain. Bizarre cette référence répétée du « loup solitaire » quand on sait que les loups chassent en bandes et que l’on voit comment se sont passés les attentats du 13 novembre.
A trop vouloir rassurer nos compatriotes, on accentue leur inquiétude et les Français sentent bien qu’ils sont l’objet d’une gigantesque manipulation mentale et politique.
Au fait, pourquoi le maire de Blois ne prend-il pas l’initiative d’organiser une telle réunion à Blois ?
(*) dans le Coran, c’est ce qu’on appelle la Taqiya, stratégie de ruse ou de dissimulation permise en terre infidèle, appelée Dar al-Harb, c’est à dire le « domaine de la guerre », par opposition au « Dar al-Islam » qui désigne les pays où s’applique la charia ou du moins qui sont gouvernés par des musulmans.
il suffit de se promener sur le marché de la zup le dimanche matin, et c’est carnaval!