Etre Français , cela s’hérite ou se mérite!
Les parlementaires et élus socialistes du Loir et Cher se déchirent pour savoir s’il faut ou non voter la déchéance de la nationalité pour les islamistes convaincus de terrorisme. (la Nouvelle République) du 30/12/2015).
Les frondeurs de salon, tels Marc Gricourt, Denys Robiliard ou Pascal Useglio, contestent l’initiative de ce projet de loi. Ils sont persuadés que ces islamistes ont évolué vers le terrorisme pour des raisons seulement socio-économiques. A leurs yeux, l’exclusion sociale constitue le véritable terreau du terrorisme qui n’aurait rien à voir avec l’islamisme et encore moins avec l’Islam.
Pour un peu ils nous rendraient responsables d’une intolérance qui aurait jeté ces braves garçons dans les bras de l’Islam radical. Ils ne comprennent pas comment des jeunes gens éduqués dans nos écoles ont pu évoluer ainsi alors que c’est précisément cette Ecole avec son socio-pédagogisme hors sol qu’il faudrait remettre en question.
Voilà notre député, Denys Robiliard, qui s’interroge sur les risques de « stigmatisation » des double nationaux et des conséquences que cela entraînerait si l’Algérie prenait les mêmes mesures de déchéance de la nationalité. L’avocat Maître Robiliard ignore sans doute que c’est non pas le droit du sol mais le droit du sang (la filiation) qui prévaut en Algérie, un droit du sang qu’il conteste pour son propre pays, la France.
En effet, est algérien l’enfant né d’un père algérien et quelque soit la nationalité de la mère et quelque soit le lieu de naissance. Conformément au droit musulman, une influence déterminante est accordée au père, pas à la mère. Donc, le seul fait d’être né sur le sol algérien ne saurait faire d’un enfant d’étrangers un Algérien. A la différence de la France, bien plus laxiste en la matière.
Le sénateur Jeanny Lorgeoux est plus clair que son collègue député. Il pense que « ceux qui ont pris les armes contre leur propre pays, ceux qui ont trahi la France, ne méritent pas de rester français. » Il ajoute même « ce n’est pas cher payé que d’être déchu ». Nous ne connaissons pas la réaction de Patrice Martin Lalande : il est en congé !
Il est évident que ce débat sur la nationalité ou la déchéance de nationalité lancé par le Front National en… 1986, il y a 30 ans, est d’une importance capitale. Il pose en filigrane les difficultés de la double nationalité et les risques pour la paix et l’intégrité nationale. Il est temps que l’on comprenne « qu’être Français, cela s’hérite ou cela se mérite », comme le disaient Jean Yves Le Gallou et Jean François Jalkh dans leur ouvrage « Être français, cela se mérite » (Éditions Albatros)