Communes rurales : condamnées à la mort lente.
Marine Le Pen à l’écoute des maires ruraux.
Nous avons déjà,évoqué plusieurs fois la question des « communes nouvelles« , cette nouvelle couche du mille-feuilles territorial inventée par Nicolas Sarközy en 2010 ( loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010).
Ce nouveau dispositif qui ne rencontrait guère l’adhésion des communes a été « favorisé » par François Hollande en 2015 (loi du 16 mars 2015) pour accélérer le processus en supprimant tout simplement la consultation des électeurs, auparavant indispensable pour tout projet de fusion de communes !
C’est ce qui avait sauvé la commune de Chambord que l’Etat voulait rayer de la carte.
On constate bien là le mépris de la classe politique UMPS pour le peuple.
C’est donc tout à l’honneur du maire de Chambon sur Cisse de vouloir consulter les habitants.
Encore faut-il qu’ils soient bien informés et qu’ils ne laissent pas influencer par l’illusion d’un gain financier, d’autant plus que la promesse d’un maintien des dotations et un bonus de 5% de la dotation forfaitaire ne durent que jusqu’en 2017.
En outre le futur « conseil municipal » réunira l’ensemble des conseillers des communes membres, Chambon sur Cisse, Molineuf et Orchaise, soit 45 membres… Difficile à organiser, sans compter que les frais de gestion pourraient augmenter.
L’objectif est donc bien clair : c’est la suppression des communes, voulues tant par les « Républicains » et leurs alliés que par le PS. Et comme il y a encore des résistances, on essaie de les contourner en les faisant disparaître progressivement entre l’intercommunalité et les communes nouvelles.
C’est cela que le Front National a toujours dénoncé en défendant l’indépendance des communes, échelon de proximité indispensable, échelon vivant de la démocratie locale.