Actualité, Blois, Loir et Cher, Région Centre-Val de Loire, Ruralité

Urbanisme : le Front National avait vu juste.

Les Montils route de la HayeDemain, sera-t-il encore possible de décider où construire ?
Nous dénonçons depuis longtemps les lois successives qui restreignent inexorablement la liberté des communes.

La mainmise des communautés de communes sur l’urbanisme en est une illustration. Mais si les maires s’en inquiètent aujourd’hui, l’affaire n’est pas nouvelle.
On peut remonter au moins à la loi SRU du 13 décembre 2000 qui institue les SCOT (Schéma de cohérence territoriale) et impose aux communes importantes de plus de 3 500 habitants la règle des 20 %, de logements sociaux, taux qui a été porté à 25 % par la loi du 18 janvier 2013.
Entre-temps, la loi dite Grenelle II du 12 juillet 2010 renforce les objectifs des SCOT et rend les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU, anciennement POS) encore plus contraignants.
En 2012, des maires d’Agglopolys se plaignaient déjà – en privé – des restrictions qui leur étaient imposées en matière de permis de construire.
En 2013, des maires ruraux de Loir et Cher dénonçaient les pressions dont ils faisaient l’objet, obligeant le le Préfet à leur répondre «qu’il n’y a jamais eu la volonté de faire disparaître les communes rurales ».
On voit ce qu’il en est avec la création des communes nouvelles, accélérée par la loi de mars 2015.
L’idée générale qui sous-tend ces lois successives est toujours la même : mettre un terme à l’exode urbain par la contrainte, faute de pouvoir en inverser les causes.
Comme on peut le constater avec l’exemple de la Ville de Blois : depuis la fin des années 80, de nombreux habitants ont préféré s’installer en périphérie pour différentes raisons : trouver un terrain à un prix abordable, mais aussi vivre dans la paix et la tranquillité qu’ils ne trouvaient plus en ville dans certains quartiers. Et mettre leurs enfants dans une école où ils ne sentent pas minoritaires au milieu de la « diversité ». C’est l’équivalent du « white flight » qui a touché les grandes villes des Etats Unis.
L’ennui c’est que ce phénomène produit les mêmes conséquences qu’outre-atlantique, à savoir une paupérisation des villes que nous dénoncions déjà lors de la campagne des municipales en 2008, avec comme conséquence une diminution des recettes fiscales. D’où l’idée d’étendre les agglomérations et leurs compétences afin de capter le maximum de « matière fiscale », selon le terme employé.
Le Front National s’est toujours opposé à ces mesures autoritaires, il défend à la fois la liberté des communes, selon le principe constitutionnel de « libre administration des communes », et en même temps la liberté de nos concitoyens à choisir le lieu de vie qu’ils préfèrent.
Nous aurons l’occasion d’en reparler dans le cadre du conseil communautaire d’Agglopolys, où les élus du Front National sont bien souvent les seuls à pouvoir dire tout haut ce que certains maires pensent tout bas.

Mots-clefs :, , , , ,

A propos de fn41

Fédération Départementale du Front National de Loir et Cher

Une réponse à “Urbanisme : le Front National avait vu juste.”

  1. Le 18 janvier 2016 à 23:33 uranium a répondu avec... #

    Je pleurerai sur le devenir des maires quand ces derniers donneront massivement leurs signatures de parrainage pour les présidentielles au Front National.

    Ce qui aujourd’hui n’est pas le cas.

Europa Linka |
AGIR ENSEMBLE |
l'Humain d 'abord! |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Le Parti de Gauche canton d...
| Unir agir pour Etupes
| R P M justice-progrès-solid...