Le Front National, ce n’est pas l’Extrême Droite.
Conférence de presse à Onzain le 24 janvier. Sur le site de France 3, Mathilde Paris n’apparaît pas. Pourquoi ?
Comment faudra-t-il expliquer aux journalistes pour qu’ils cessent de qualifier d’extrême droite les élus ou les membres du FN ? C’est pourtant ce qui s’est encore fait dans le compte rendu de la venue de Bruno Gollnisch à Onzain. (la Nouvelle République du 26/01/2016).
Cela fait plus de 40 ans que Jean Marie et Marine Le Pen répètent que leur projet politique ne relève pas de l’extrême-droite et qu’il suffit de dire qu’ils sont Front National pour les situer sur l’éventail politique puisque cela correspond aux statuts du « Front National de l’Union Française ». Un nom qui, dès sa fondation, rappelle la nécessité de l’Union des Français (*). Beau symbole en ces temps d’attentats et de pré-guerre civile.
Chacun connait les vertus de la sémantique et la nécessité, en France, de nommer les choses et les gens selon l’identité dont ils se réclament officiellement, à partir des déclarations de constitution de mouvements politiques auprès du Ministère de l’Intérieur, de la Mairie ou simplement du dictionnaire Larousse.
Pourtant, cela n’est pas admis par certains professionnels qui, délibérément ou involontairement, continuent de qualifier le FN de mouvement d’extrême -droite malgré la centaine de démentis, de rectifications ou de décisions judiciaires.
La volonté de nuire prime sur la volonté d’informer objectivement et sur le souci de l’exactitude de l’information diffusée.
En effet, si l’on regarde l’échiquier politique français, on pourrait dire que le FN est à la droite de l’UMP/LR et que le PC est à la gauche du PS. Mais, pour autant, jamais le PC ni le Front de Gauche ne sont qualifiés d’extrême gauche, on préfère parler de « la gauche de la gauche« . Il y a donc un « parti-pris », une asymétrie consciente qui relève d’une volonté de dénaturer les faits pour les plier à sa vision subjective des choses.
Nous pourrions faire la même remarque au sujet de France 3, dont le reportage est correct dans « Soir 3″, mais qui sur son site Internet indique « 105 participants » à la galette… alors que nous étions près de 160, ce qui est facilement vérifiable puisque nous avons la liste nominative des inscrits à cette manifestation !
AKoutons pour conclure que, à la différence d’un militant politique, la charte des journalistes donne ou devrait donner la priorité à la présentation objective des faits. C’est possible parce que c’est nécessaire !
(*) Notre mouvement s’est d’abord appelé « Front National pour l’Unité Française. »
Le Front National n’est ni de Gauche, ni de Droite. Il est national, patriote, républicain, identitaire, populaire et social, bref fondamentalement français.
Le Front National a une vision plus grande et plus haute de la politique qui transcende le vieux schéma de clivage de Gauche et de Droite. Le seul vrai clivage qui existe est entre ceux qui croient et défendent les valeurs de la République Française et ceux qui n’y croient plus et qui préfèrent se perdre dans le mondialisme, et l’ultra-libéralisme européiste.
Pour les journaleux, tout ce qui est « PATRIOTE » est forcément d’ extrème droite !
Mieux ! Le mot patriote est, pour certains, une grossièreté et conduit à la calomnie, à l’injure publique (un délit, soi-dit en passant).