Les filières d’immigration payées par vos impôts.
Un accueil pour mineurs isolés étrangers a été inauguré jeudi dernier, à Blois, à la Résidence Saint Louis, qui, faute d’étudiants, recevra des immigrés.(46 chambres à 400 euros par mois) Ce centre va pouvoir accompagner par des aides financières, des logements et des conseils les mineurs qui viennent d’arriver à Blois.
Les filières mafieuses d’acheminement des « migrants » sont connues de tous, responsables politiques et associatifs.
Ces derniers veulent nous laisser croire qu’ils ne savent pas, que ces mineurs arrivent en Europe par hasard et que nous ne pouvons rien faire d’autre que les aider à s’installer chez nous, à nos frais.
Pour nous apitoyer, on nous raconte l’histoire de Mamoutou, un Ivoirien de 17 ans qui a quitté son pays à 14 ans, nanti d’un « très bon niveau scolaire », aidé par un oncle qui l’a fait partir par la Libye, l’Italie pour enfin aboutir à Blois où il vit à l’hôtel depuis le mois de mars. (la Nouvelle République 29/1/2016) Avec un emploi en alternance en prime, ce dont de nombreux jeunes blésois aimeraient disposer. Mais le politiquement correct, et bientôt la Justice, vous interdit d’en faire la remarque!
Ces filières ne sont pas gratuites, elles concernent les mieux formés, les plus jeunes, les hommes ou les jeunes gens (rarement les femmes) et les plus fortunés qui paient pour arriver chez nous. Comme par hasard, ils n’ont pas de papier et ne connaissent pas leur date de naissance et restent mineurs très longtemps… Ces filières sont les nouveaux circuits d’acheminement d’une main d’œuvre proche de l’esclavage que certains patronats veulent imposer à l’Europe après la déstabilisation du Moyen Orient par la politique américano-française de Sarkozy.
Qui nous fera croire que Mamoutou est parti tout seul, sans un sou, de sa propre initiative, alors que son pays n’est ni en guerre ni dans une situation économique catastrophique ? Il nous révèle aussi que son idée est d’obtenir des papiers afin de retourner en Côte d’Ivoire pour revenir en France… avec sa mère et ses frères. Une sorte de regroupement familial à l’envers. Les Français paieront.
Le système est de venu fou. Des Mamatou, il y en a des millions en Afrique. Pour leur bien être, il faut qu’ils restent sur la terre de leurs ancêtres. Le mirage européen est un leurre agité par les impitoyables exploiteurs économiques et les bonnes consciences larmoyantes. S’apitoyer sur leur sort, ou faire semblant, c’est rendre un bien mauvais service aux Français qui financent leur installation. Mais aussi à leurs compatriotes ivoiriens qui comptent sur eux pour développer leur patrie. Accepter de déraciner ainsi des millions d’hommes est plus inhumain que de leur dire de retourner dans leur pays. C’est ce que vient de rappeler le président du Sénégal, Macky Sall, écoutons-le ! (L’Express n°3369)