Cure d’amaigrissement forcée pour la gestion de la culture régionale
On nous annonce la fermeture de l’Agence O Centre, (la Nouvelle République 8/2/2016) un organisme créé dans les années 2000, à l’arrivée de la gauche, laquelle a fait, à l’époque, avec Michel Sapin, table rase de la politique culturelle de Maurice Dousset pour y placer certains de leurs petits amis.
- Bien sûr, cette suppression entraîne quelques réactions dans le monde culturel régional qui croyait que cette manne lui était due pour l’éternité.
- Bien sûr, la nouvelle vice-présidente du conseil régional chargée de la culture a rassuré ce petit monde Bobo en faisant savoir qu’elle ne baisserait pas les dotations affectées à la Culture. Elle a toutefois reconnu qu’il fallait faire des économies sur le fonctionnement (2,5 millions d’euros) dès lors que les dotations de l’Etat seront réduites de 18 millions d’euros en 2016. Comme quoi la nécessité rend vertueux.
Que conclure de cette réaction de l’exécutif PS ?
- Il est toujours possible de faire des économies sur le fonctionnement de la Culture. Même le PS en est capable, au moins en paroles. Nous verrons si François Bonneau se soumet aux ordres des communistes qui ont oublié qu’ils n’étaient plus élus à La Région, faute d’électeurs, mais qui feront entendre la rue si cette suppression est maintenue.
- C’est ce que les élus FN ont toujours dit et redit à la Région : des réductions sont possibles. Mais la bureaucratie culturo-partisane s’est développée au point de dévorer une part excessive des aides ou subventions attribuées par l’Etat ou les collectivités locales.
On se souvient que, dans les années 2000, le « Pass Culture » a pu coûter plus cher en gestion qu’en distribution réelle aux jeunes de la région.
Un exemple chiffré : en 1960, l’administration absorbait 3% des subsides consacrés à la culture par l’Etat contre 25% en 1999. L’augmentation des crédits a largement profité à la bureaucratie. (Maryvonne de Saint Pulgent « Le Gouvernement de la culture » p.44)
On peut supposer que depuis 16 ans la situation a empiré mais qui pourra donner exactement les chiffres liés à l’administration culturelle? Sûrement pas ceux qui en vivent sans rendre des comptes.
Nous voyons à Blois la difficulté que nous avons à décortiquer le budget de la Fondation du Doute ou de la Maison de la Magie, tant les financements croisés en obscurcissent la compréhension. Pourtant, les élus FN sauront apporter leur compétence pour que nos concitoyens connaissent la réalité des dépenses consacrées à la culture et jugent en leur âme et conscience.
Le Front national soutient une politique culturelle de qualité qui vise le Beau et l’élévation de l’esprit à condition que la Culture ne soit pas confisquée par une minorité qui a perdu tout contact avec la réalité d’une comptabilité publique et privilégie le copinage. Comme l’a si bien démontré Marc Fumaroli dans son ouvrage « L’Etat culturel« , un ouvrage dont François Bonneau peut s’inspirer pour orienter la politique culturelle de la Région. On peut rêver !
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