Loir et Cher terre d’asile ?
On risque de se bousculer demain à Blois, Romorantin et Vendôme.
Alors que l’Etat et les collectivités doivent réduire leur budget et faire des choix parfois difficiles, on peut se demander comment le Préfet de Loir et Cher a pu trouver les crédits supplémentaires pour augmenter encore le nombre de places des centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) de Blois, Romorantin et Vendôme.
Leur capacité va passer respectivement de 95 à 123 places pour Blois (+29,5%), de 75 à 97 à Vendôme (+29,3%) et de 60 à 77 à Romorantin (+28.3%). Au total 297 places désormais en Loir et Cher dans ces 3 centres gérés par l’Association France Terre d’Asile (*), véritable pompe aspirante de l’immigration clandestine, largement subventionnée par les pouvoirs publics, y compris sous Nicolas Sarközy (44 millions d’euros de subventions en 2010 !)
La question qui se pose également c’est le coût réel à la charge des communes. On se souvient que Marc Gricourt à Blois avait balayé l’argument en répondant que cela ne coûtait rien à la Ville.
C’est oublier que les prestations induites par le séjour de ces demandeurs : scolarité, transports etc, sans compter que 75% de demandes sont rejetées, mais que les intéressés ne quittent pas pour autant le territoire français.
Mais c’est peut-être ainsi que le Maire de Blois compte repeupler une ville qui se vide de ses habitants…
(*) Les 3 CADA gérées par France Terre d’Asile en Région Centre-Val de Loire sont tous en Loir et Cher. Encore un héritage de Jack Lang ? Ci-dessous le montant des subventions reçues par France Terre d’Asile en 2009 et 2010. Combien en 2015 ?
Merci à notre cher gouvernement d’organiser nos funérailles .