Drogue, dealers et trafics internationaux
Abdessalam et Karim Chérif, deux frères de 23 et 27 ans, installés à Blois et soupçonnés de diriger un réseau d’envergure qui achetait, puis revendait de l’héroïne, de la cocaïne et du cannabis, ont été jugés en appel à Orléans. (la Nouvelle République 2/3/2016) Ils ont été condamnés à 7 et 8 ans de prison.
En mars 2014, la Police avait trouvé 47 kg de résine de cannabis, 3 kg d’héroïne, 2,5 kg de cocaïne, un fusil à pompe, un revolver 357 Magnum, 39 cartouches. Des traces d’ADN avaient été retrouvées sur les billets de banque saisis. Un kebab, le « Chicken Royal », tenu par Karim Abdessalam dans la ZUP de Blois était soupçonné de blanchir l’argent de la drogue. Il est vrai que sa comptabilité était très approximative et que la prétendue vente de 40 pantalons à 2.650 € l’unité pouvait laisser penser à du blanchiment d’argent sale. Non, ce n’était pas le produit de la vente d’un textile en or mais celui de la revente de la drogue, il a fini par en convenir.
Mesure-t-on les ravages de ces drogues qui transforment des êtres humains en épaves ? Pas toujours, surtout lorsque certains partis politiques ou « intellectuels » banalisent l’usage du cannabis. Mesure-ton aussi la responsabilité de ceux qui gangrènent la société en diffusant ces produits en faisant fortune et en donnant de mauvais exemples chez les plus jeunes? Non, si l’on observe l’importance de la récidive chez les « dealers ».
Champs de haschich dans le Rif marocain. Les rendements augmentent grâce à l’irrigation… financée par l’Union européenne !
En marge de ces procès dont les procédures en appel alourdissent le fonctionnement de la Justice et qui se multiplient alors que la plupart du temps la sanction en appel est à la hausse, il faudra que l’on nous explique pourquoi et comment tous ces réseaux qui pourrissent notre pays par la drogue suivent toujours les mêmes filières familiales et géographiques du Maghreb à la Belgique en passant par l’Espagne.
Il faudra aussi qu’on nous explique pourquoi et comment des liens entre ce banditisme de la drogue et le terrorisme islamiste se sont noués, comme cela a été démontré le 13 novembre dernier. Des questions auxquelles il convient d’apporter des réponses si on ne veut pas prolonger indéfiniment l’Etat d’urgence et les atteintes aux libertés qu’il entraîne.
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Immigration islamo maghrébine, double nationalité, sous diplômée.
Nous nettoierons tout cela et les renverrons purger leur peine au bled. Cela libérera de la place dans nos prisons et dans les logements Hlm.